Une météo maussade, des consommateurs qui freinent les dépenses… La progression du jardinage a été stoppée en 2012. Idem pour le bricolage, qui dévisse depuis le début de l’année. Pour limiter les pertes, les enseignes font la part belle aux articles de décoration, plus accessibles.
Extrait
Comme l’indique le patron d’une chaîne de jardinerie, « les mois de mars, avril et mai peuvent représenter jusqu’à 40 % du business. C’est pour cela que nous devons désaisonnaliser les ventes ». Que dire du bricolage, qui a souffert de la chute du marché de l’immobilier ?
DES CHIFFRES QUI DONNENT LE VERTIGE
Extrait
« Il y a un vrai besoin de produits prêts à l’emploi et d’une simplification de leur usage, avec plus de sécurisation pour éviter les risques de surdosage. C’est une tendance lourde, tant en termes de produits que de contenants », souligne Christophe Juif, directeur de Bayer Cropscience. Effet induit (ou non), les produits phytosanitaires s’en sortent mieux que d’autres références dédiées au jardin, comme les engrais et supports de culture. Mais dès que les prix montent, l’effet sur les ventes semble immédiat. Le segment de l’arrosage grand public baisse de 3,5 % en volume, ce qui est toujours mieux que l’outillage à main, en baisse de 5,5%.
S’il existe un secteur en bonne santé, c’est celui orienté vers le jardinage des petites surfaces, voire le jardinage urbain, avec des terreaux prêts à l’emploi plus léger qu’à l’accoutumée, des kits de semences pour jardinières et autres formats adaptés. Une ombre s’invite cependant au tableau, avec l’obligation pour tous les magasins vendeurs de produits phytosanitaires d’être en phase avec la réglementation Éco-phyto au 1er octobre, qui implique d’avoir un personnel formé.
Les circuits de distribution classiques (GSB, GSA, LISA, animaleries) ne sont pas aidés non plus par le développement du web (en croissance de 15 % sur la jardinerie). Encore minime en termes de volumes de vente, ce canal aiguise les appétits et se structure par le jeu des rachats de pure players ou le développement de sites de vente en propre. Mr Bricolage a choisi le « web to store », une convergence entre le commerce traditionnel et le pure player.
Extrait
Les observateurs avertis auront noté la progression générale des MDD, en jardin comme en bricolage. Chez Gamm Vert, l’offre de marques de distributeurs est passée de 5 à 10 % en trois ans, et doit encore doubler dans les prochaines années.
Morgan LECLERC
Pour lire l’article complet :
Source : http://www.lsa-conso.fr/en-quete-de-solutions-apres-un-premier-trimestre-noir,145119
Une réponse
Via LinkelIn – Cedric Rebeilleau •animalier chez gamm vert
l’animalerie se porte bien, grâce aux nouveaux rayons comme la basse-cour et le reptile vivant, nous attirons de nouveaux clients et des nouvelles parts de marcher,
en jardinage, est-il possible d’en faire autant?
je le pense.
en développant la vente de produits comme le gazon déjà poussé ou en animant le magasin avec différents ateliers (taille de bonzais, rempotage, étude de sols…..) il y a beaucoup a faire.
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