Gilets Jaune – Act 4 – 8 décembre – exemple de dégâts chez un fleuriste parisien.
Extrait 20mn
Avenue d’Iéna, un fleuriste a eu moins de chance. « La semaine dernière, ils sont rentrés dans le magasin pour vandaliser. Cette fois, ils ont brûlé nos deux camions avec toutes les livraisons à l’intérieur. On se retrouve la veille de Noël sans pouvoir livrer », relate, très émue, la responsable. « Heureusement, depuis ce matin, nos amis et nos clients passent nous voir. Certains nous ont même préparé des gâteaux, ça nous touche beaucoup », ajoute-t-elle.
Extrait libération
Dispatchés autour de la place de l’etoile, des manifestants incendient çà et là des véhicules qui ont le malheur de se trouver sur leur chemin, comme cette camionnette avenue d’Iena. Un gilet jaune a tenté de raisonner les auteurs de l’incendie : «arrêtez, on est pacifistes». Viré à coups de pompe. «Je vais t’en foutre des «pacifistes», connard». Un jeune, pull à capuche, passe derrière. 14 ans peut être, n’a pas encore mué : «mais moi je fais ça pour le plaisir. Je m’en bats les couilles de Macron.»
Une réponse
je ne comprends pas…
hier, dans mon journal local, je lisais le témoignage de lecteurs locaux qui sont allés sur Paris, en tant que gilets jaunes pacifiques et qui auraient, sans raison, passés leur journée en garde à vu.
et pendant ce temps on laisse “s’amuser” des casseurs, dont on connaît bien l’indifférence au malaise de la classe laborieuse .
Où est la société plus juste et plus honnête que l’on espère?
Une énorme pensée pour tous mes collègues commerçants qui souffrent des effets collatéraux de ce mouvement des gilets jaunes, qui, sur le fond, exprime pourtant les difficultés que nous rencontrons dans notre quotidien, – pouvoir d’achat, pression fiscale et juridique, perte de nos libertés et j’en oublie …
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