L’ édition 2013 des JDC est apparue particulière à plus d’un titre. Un retour (attendu) à l’Abbaye de Chaalis après un passage à Appremont, d’abord. Mais aussi l’adjonction du salon de l’Animalerie. En effet, Distrizoo, devenu JDC Animal, s’est déroulé aux mêmes dates, même lieu. « Au niveau des visiteurs, en flux, nous sommes sur 1400 sur les 4 jours, les visiteurs sont venus au rendez-vous, les exposants sont venus au rendez-vous », démarre Marie-Gabrielle Renaudet, directrice commerciale Pôle Distribution Infopro (groupe organisateur de l’évènement).
Les rencontres, en termes de présence, étaient là, même si… les conditions météo n’étaient pas présentes ! ». S’il est encore tôt pour dresser un bilan complet de ce qui en ressort, le but premier du salon est que les fabricants puissent faire du business; et selon la directrice,qui souligne « une forte satisfaction des exposants et la satisfaction des acheteurs », ce but est atteint. Elle met en avant « des stands sur lesquels il y avait une vraie affluence ». Autre motif de satisfaction avancé : « certains ont déjà exprimé leur désir de revenir avec un stand plus grand« . A la question de la météo et l’évocation de la possibilité d’une manifestation « couverte », Marie-Gabrielle Renaudet rappelle que ce « salon du jardin » est né à l’extérieur et que c’est dans son ADN. Elle déplore, certes, « des conditions qui n’aident pas » (« Il a plu durant les trois jours »), mais confirme son ambition de rester à l’Abbaye, et déclare que « le site est réservé pour l’année prochaine« . L’objectif pour les prochaines JDC Jardin? « Continuer et optimiser! , répond la dirigeante. Et cela consistera, notamment, à « améliorer certaines allées qui étaient difficiles à pratiquer, et faire des choses plus abritées ». Elle souhaite avoir également tous les univers représentés, dont le végétal : « Le végétal a toute sa place, sa légitimité à être sur ce salon ».
« Nous devons rattraper cette édition »
Côté JDC Animal, la directrice reconnait facilement que le succès n’a pas été au rendez-vous. Elle en tire déjà quelques conclusions: « Il nous faut mieux intégrer le salon Animal ». Il faut dire que ces exposants ont mal ressentis leur mise à l’écart… « Ils venaient d’une typologie de salon différente de celle des JDC : à Deauville, dans un lieu fermé, explique Marie-Gabrielle Renaudet. Nous avons voulu créer pour eux un espace dédié et fermé »…. »Un peu trop, peut-être », admet-elle.… la directrice souligne que l’organisation est partie d’une belle intention, celle de rapatrier l’Animal aux JDC. Une façon d’augmenter à priori la visibilité…. Mais … »cela a eu l’effet inverse ». En cause? « Nous avons flanché sur la signalétique, notamment », note la dirigeante. « Nous nous sommes nuits….L’idée n’est pas « j’ai une vingtaine d’exposants à caser »! « , insiste-t-elle. Les organisateurs prennent donc les grandes résolutions: « Je m’engage à ce que l’Animal ait toute sa place, certifie Marie-Gabrielle Renaudet qui souligne que « ce marché, qui représente de 20 à 30% des surfaces de certaines GSS a sa légitimité ». Elle insiste: « Nous devons rattraper cette édition ». La météo a eu, certes, un rôle sur le temps passé par les acheteurs dans cette partie du salon, mais… « Il faut quelque chose de neuf pour satisfaire les deux, conclut la directrice. Je les valoriserai beaucoup ». Si les moyens d’améliorer la manifestation restent à fixer, les exposants ont au moins été entendus.