Des chiots et des chatons exposés en vitrine, cette image va bientôt disparaître. Pour éviter l’achat impulsif, les animaleries ne pourront plus vendre à compter de 2024. Le texte de loi durcit également les sanctions pour maltraitance. Jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. C’est un coup dur pour certains commerçants et propriétaires d’animalerie. L’objectif du législateur est de lutter contre les abandons. La France est championne d’Europe en la matière. On peut le constater régulièrement dans les refuges de la SPA, comme à Mérignac.
Élever un animal a un coup et demande du travail, des obligations trop souvent mises de côté lors de l’acte d’achat. Seuls les animaux issus d’élevage pourront continuer à être vendus, y compris via internet. C’est notamment le cas des husky de Romain Das Neves Lucio. Selon cet éleveur canin de Mérignac, son métier ne consiste pas qu’à produire les chiots. Il faut aussi respecter le bien-être animal, les lignées et avoir un sélectif sur les clients pour effectuer un suivi.