Notre première étape, c’est le jardin de Roquelin à Meung-sur-Loire. Quand le chant du coq se mêle à celui des oiseaux, Stéphane Chassine, le créateur du jardin, entre en action. En juin, sur les variétés montantes, il faut couper les fleurs tous les jours. Il entretient seul cette roseraie d’un hectare qu’il a entièrement créée. Il y a vingt ans, il n’y avait à la place du jardin qu’un champ vierge de toute plantation. Aujourd’hui, un millier de rosiers s’y épanouissent, des variétés anciennes pour la plupart. Dans ce jardin tout en courbe, en recoin et en douceur, Stéphane Chassine aime voir les visiteurs s’égarer. Parcourir la route de la rose, c’est aussi découvrir des villages qui font de cette fleur leur identité. C’est le cas de Bellegarde, où sont produits un million de rosiers chaque année. Un peu plus loin, on retrouve aussi Yèvre le Châtel. Une localité classée plus beau village de France pour sa forteresse, mais aussi ses roses qui égaient chaque ruelle. Et pour percer les secrets de la reine des fleurs, nous mettons la direction sur les pépinières André Ève à Chilleurs-aux-Bois. On y cultive un savoir-faire précieux, l’obtention.