Une jardinerie de Montmorillon est devenue la semaine dernière la première utilisatrice picto-charentaise d’un lampadaire solaire autonome de nouvelle génération.
“ Il est économique ”
À première vue, il est en effet difficile de distinguer la caractéristique de ce candélabre :« Les capteurs photovoltaïques sont moulés en forme cylindrique et forment la partie supérieure du candélabre, en noir », explique Abdelkader Bouamama, gérant de la société montmorillonnaise Seneia, distributeur régional des produits de la marque autrichienne Hei.
Outre l’aspect esthétique, cette innovation présente un intérêt en hiver : « La neige ne peut donc pas s’accumuler sur le panneau et l’obstruer. L’éclairage est assuré par 18 ampoules LED, alimentées par un pack de batteries. L’allumage est automatique lorsque la lumière baisse ou programmable à différents niveaux d’intensité », indique Stéphane Laurent, ingénieur commercial chez Effilum, distributeur français.
Jimmy Berthonneau, gérant de la jardinerie, a accepté volontiers l’essai de ce lampadaire pour éclairer ses produits stockés à l’extérieur : « Il est économique et on peut l’installer sans réaliser de travaux au sol pour amener les câbles. »
“ Les centres équestres sont intéressés ”
« Une dizaine de communes en France sont équipées et trois vont bientôt l’essayer dans la Vienne, poursuit Abdelkader Bouamama : les centres équestres sont aussi intéressés, car la lumière des LED n’attire pas les insectes. Le lampadaire coûte 4.800 € installé. C’est environ 1.000 € de plus qu’un mât classique, sans compter les travaux éventuels de réseau et de voirie. Nous estimons que le surcoût est effacé au bout de cinq ans d’utilisation. »
Abdelkader Bouamama, gérant de la société montmorillonnaise Seneia, Stéphane Laurent, ingénieur commercial chez Effilum, Jimmy Berthonneau, gérant de la jardinerie.
Sébastien Kerouanton