C’est mignon un bassin avec des plantes exotiques. Mais on ne pense pas toujours que ces plantes peuvent nuire à l’équilibre de l’écosystème.
Dans nos colonnes, début octobre, évoquant la présence de l’hydrocotyle dans la Sambre, Olivier Matrat, des Voies navigables de France, expliquait que « son développement anarchique correspond sans doute à des pratiques peu responsables des populations riveraines, comme la vidange d’aquariums ». L’hydrocotyle est aussi parfois plantée à l’extérieur, dans des bassins d’agrément. « Elle se vendait au printemps en jardinerie, atteste Emmanuel Petit, directeur départemental de la pêche, or on n’est pas très cohérent quand on met sur le marché ce type de plante ».
L’hydrocotyle est une plante exotique, pas adaptée à notre écosystème. Ici, quand elle se développe, elle étouffe tout. Et ça, les jardiniers du dimanche ne le savent pas. Lorsqu’ils aménagent un coin de nature au bout du jardin, parfois connecté à la Lys comme le sont certaines habitations, ils n’ont pas connaissance du risque de propagation. En clair, il faudrait mieux informer les clients.
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