Depuis 1987, Chanel a lancé un partenariat inédit avec le plus grand producteur de fleurs à Grasse, garantissant ainsi la pérennité d’un patrimoine rare. Retour sur une exception culturelle.
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À l’origine : des gants, des bottes et des carrosseries en cuir. Des peaux de toutes sortes vendues et négociées par les tanneurs de Grasse dès le 12e siècle. Des cuirs qui ne garderont leur odeur d’étable que quelques siècles puisqu’on se met à les parfumer au 17e siècle. Le sol fertile de cette région au climat idéal, à l’abri du vent, devient alors le terreau de plantations florales nécessaires au parfumage du cuir. Des champs de rose, de jasmin, de tubéreuse, de mimosa, de fleur d’oranger, de violette et de lavande colonisent progressivement la Côte d’Azur et offrent à Grasse son statut légendaire de berceau de la parfumerie.
Toute l’industrie s’y installe : ses usines d’extraction, ses marchands et ses parfumeurs qui viennent y apprendre leur métier ou sélectionner leurs matières premières. En 1921, Ernest Beaux, créateur de N°5, choisit pour sa composition le jasmin issu de Grasse. Au cours du 20e siècle, les promoteurs immobiliers rachètent petit à petit les parcelles des agriculteurs, mettant en danger la pérennité du jasmin et des autres fleurs emblématiques de cet art de la parfumerie.
Seuls quelques passionnés résistent…
Informations pratiques :
http://pr.chanel.com/fragrance/dansleschampsdechanel/fr#la-ou-tout-a-commence