En vue de la commission mixte paritaire qui se tiendra à l’Assemblée nationale le 21 octobre 2021, nous vous joignons la lettre du PRODAF envoyée ce jour aux 7 députés élus en CMP rappelant que tout animal cédé en animalerie est identifié, tracé, répertorié et contribue ainsi fortement à la baisse des abandons.
La vente en animaleries des chiens et des chats représente 1% de vente du marché. L’animalerie est le seul secteur transparent soumis à des normes extrêmement rigoureuses, contrôlée par les services vétérinaires et par les services de l’état.
Interdire la vente en animalerie des chiens et des chats identifiés et vaccinés, c’est augmenter de 20 000 le nombre des abandons, mais aussi protéger le trafic d’animaux, favoriser les élevages clandestins et la vente d’animaux en ligne.
Le PRODAF participe activement à l’encadrement réglementaire et à la moralisation de la vente en animalerie. Le bien-être des animaux reste notre objectif principal.
Mr Loïc Dombreval, Mr Eric Diard, Mme Aurore Bergé, Mr Dimitri Houbron, Mr Mickaël Nogal, Mme Laetitia Romeiro Dias, Mr Jean Louis Thierio, nous en appelons à votre analyse, votre bon sens et la réalité du terrain concernant l’avenir de l’Animalerie.
Mesdames & Messieurs les Députés
A l’Assemblée nationale, 77 députés ont voté la loi sur la maltraitance animale en glissant dans cette loi l’interdiction de vendre des animaux de compagnie en animaleries sous prétexte que l’animalerie serait la cause des abandons et de la maltraitance… Le remède est pire que le mal.
Après avoir demandé l’interdiction de vente de tous les animaux de compagnie en animaleries, soit chiens, chats et NAC (refusée à l’unanimité par les Sénateurs), le député Loïc Dombreval revient sur son projet de loi contre la maltraitance animale en modifiant son discours et en souhaitant maintenant faire interdire les chiens et les chats en animaleries en vue de la Commission Mixte Paritaire du 21 octobre 2021 à l’Assemblée nationale.
Le PRODAF, Syndicat des Professionnels de l’Animal Familier, vous rappelle que l’Animalerie n’est pas la cause de l’Abandon et de la maltraitance animale, BIEN AU CONTRAIRE. Loïc Dombreval le sait très bien. Mais, déterminé à faire passer sa loi malgré ses incohérences, et convaincu du soutien du gouvernement, il semble qu’il ait perdu la raison et le sens de la réalité.
La vente en animaleries des chiens et des chats représente 1% de vente du marché, soit 20 000 chiens et chats pour 2 000 000 de chiens et chats vendus par an sur le marché, avec les éleveurs, internet, le boncoin, les particuliers, etc… L’animalerie est actuellement le seul secteur transparent soumis à des normes extrêmement rigoureuses, contrôlée par les services vétérinaires et par les services de l’état. Le député Loïc Dombreval fait état de 100 000 à 300 000 abandons par an. La totalité de ces animaux que l’on retrouve en refuges ne sont ni identifiés ni vaccinés et surtout pas stérilisés. Nous affirmons qu’ils ne proviennent pas de l’animalerie puisque les chiens et chats de l’animalerie sont tous vaccinés et identifiés.
Interdire la vente en animaleries des chiens et des chats identifiés et vaccinés, c’est augmenter de 20 000 le nombre des abandons, mais aussi protéger le trafic d’animaux, favoriser les élevages clandestins et la vente d’animaux en ligne.
Nous vous demandons Mesdames & Messieurs les Députés de prendre en compte avec grand intérêt les arguments fournis par le Sénat le 30 septembre 2021 concernant l’article 4 quinquies de la PPL, qui rappelle que tout animal cédé en animalerie est identifié, tracé, répertorié et contribue ainsi fortement à la baisse des abandons.
Le PRODAF participe activement à l’encadrement réglementaire et à la moralisation de la vente en animalerie. Le bien-être des animaux reste notre objectif principal.
René Michau
Président du PRODAF
Une réponse
Bien dit ! L’émotion politique et les enjeux électoraux ne doivent pas influer sur une décision avec de telles conséquences : Si seulement les preuves étaient fondées, on pourrait reprocher aux professionnels de faire du lobbying. Or ce n’est pas le cas !
Ce type de loi est ‘facile’ à faire car la cible est claire et bien organisée bien qu’innocente !
Il est tellement plus compliqué de s’attaquer aux trafiquants, aux éleveurs pirates, cachés dans le bruit de fond du net ! Quel serait le budget pour contrôler une telle galaxie de délinquants invisibles au radar ?
Quel coût pour faire appliquer une loi ciblant la véritable source des abandons ? Alors que les animaleries seront les meilleurs alliés dans la lutte contre la maltraitance animale ! ne tirez pas sur le pianiste !
cela fait penser aux pauvres restaurateurs entre les confinements. Ils avaient investir lourdement dans l’hygiène, respectant toutes les contraintes afin de rester ouvert pour survivre… et qui étaient les 1er à subir les fermetures ! Cible + facile que de contrôler des réunions de famille…