Alors que le seuil des 500 animaleries en France a été dépassé, Nielsen fait le point sur ce circuit porteur pour les aliments et accessoires pour animaux, et solide concurrent pour la grande distribution généraliste. 41% des magasins sont en effet en concurrence directe avec une ou plusieurs animaleries sur leur zone.
On dénombre désormais 503 magasins et 37 nouvelles unités depuis le 1er janvier.
Pour Laurent Jamin, expert distribution chez Nielsen, “le circuit des animaleries s’impose comme un circuit majeur sur le marché du petfood, aux côtés du e-commerce. Si l’essentiel des magasins est présent en zone urbaine, le dynamisme est visible de façon transversale, avec également en parallèle d’autres circuits (bricolage, équipement de la maison…) qui développent leur offre sur ce marché.”
L’enseigne Maxi-Zoo est de loin la première en termes de points de vente, avec 184 unités à date, devant JMT et Médor et Cie.
ANIMALERIES : UN TIERS DU PARC POUR MAXI ZOO
Nombre de points de vente (animaleries)
MAXI ZOO | 184 |
JMT | 81 |
MEDOR & CIE | 45 |
ANIMALIS | 40 |
TOM & CO | 33 |
KOKOON | 22 |
ANIMALERIE E. LECLERC | 18 |
LA CROQUETTERIE | 16 |
ANIMAL FACTORY | 14 |
TERRANIMO | 11 |
CAP ANIMAL | 11 |
AUTRES | 28 |
TOTAL | 503 |
Source : Nielsen TradeDimensions, octobre 2019 The Nielsen Company
Une concurrence pour la distribution généraliste : 4% de ventes en moins
41% des points de vente généralistes (hypermarchés, supermarchés, magasins de proximité), qui vendent des aliments pour animaux, sont exposés à une animalerie à moins de 15 minutes en voiture. “Un chiffre qui s’élève même à 58% en milieu urbain, et respectivement 69 et 72% pour les hypermarchés Auchan et Carrefour” précise Rémi Adam, expert géomarketing chez Nielsen.
L’ensemble des magasins urbains hors Paris représentent 68% des ventes d’aliments pour animaux, soit pas moins d’1,2 milliards d’euros par an. Parmi ces magasins, ceux exposés à la concurrence réalisent un chiffre d’affaires 4% moins élevé que les autres sur les aliments pour animaux, soit un manque à gagner pour la distribution généraliste de 27 millions d’euros sur cet univers de produits. La concurrence est particulièrement élevée sur certains segments de marché, notamment les aliments pour grands chiens et ceux pour les rongeurs, poissons, oiseaux… En revanche, cette concurrence est plus timide sur les aliments pour chats ou petits chiens.
Pourtant ce sont les magasins ruraux qui surperforment sur la catégorie : 31% des ventes d’aliments pour animaux alors qu’ils ne pèsent que 24% toutes catégories confondues. Seulement 10% de ces magasins sont concurrencés par une animalerie. La distinction est encore plus marquée quand on s’intéresse aux ventes selon les espèces animales, leur race ou leur taille. Ainsi 66% des ventes en euros d’aliments pour grands chiens sont réalisées dans des magasins ruraux (un poids deux fois plus important que la catégorie).
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