Son chiffre d’affaires est impressionnant : 8 milliards d’euros par an (presque autant qu’Areva). À mi-chemin entre le leader de la vente en ligne Amazon et l’indétrônable téléshopping de TF1, QVC propose une alternative, conjuguant ces deux facettes de la vente par correspondance.
Son site de vente en ligne participatif (les clients peuvent notamment donner leur avis en temps réel) sera lancé mi-juin en France. Sa chaîne de télévision gratuite, accessible par le câble ou l’ADSL, arrivera sur les écrans français début août.
Des produits de PME
Créé en 1986 aux États-Unis, QVC, qui signifie Quality Value Convenience (Qualité Valeur Commodité) propose des milliers de produits, issus de plus de mille marques différentes, comme L’Occitane en Provence, ou Dyson.
Alors qu’en France le téléachat traîne une image ringarde, QVC a su s’adapter, avec 40 % de ses ventes qui se font par Internet, dont 41 % sur smartphone. Le groupe s’est imposé aux États-Unis, où son chiffre d’affaires frôle les 6 milliards d’euros par an. Et il a récupéré, dans la foulée, les marchés chinois (100 millions d’euros) et japonais (925 millions d’euros).
Les femmes sont sa cible privilégiée. Et particulièrement celles de plus de 35 ans, qui « n’ont pas le temps de faire leurs achats en magasin ». Son arme : vendre des produits de qualité, comme Gatineau (produits de beauté) ou Bose (systèmes audio). Un tiers d’entre eux proviennent de PME ou de créateurs peu connus du grand public : Ultrasun, Bareminerals…
Et QVC vend de tout : des produits de jardinage au maquillage, en passant par les nouvelles technologies ou le prêt-à-porter.