Dernière innovation dans la grande distribution : l’animalerie Leclerc. Maintenant, vous pouvez vous rendre chez Leclerc pour acheter votre chat, votre chien, votre lapin ou votre hamster.
Vous les trouverez exposés en vitrine comme les gâteaux dans le supermarché du même nom juste en face.Les animaux semblent en bonne santé, ils sont sortis tous les jours et l’enseigne demande des conditions d’accueil acceptables.
Seulement voilà, on ressent comme un malaise quand on regarde ce spectacle.
Tout d’abord, le prix est très élevé (normal, il faut payer le coût de la distribution que vous n’auriez pas à payer en vous adressant directement à un éleveur local), ensuite, on ne peut pas s’empêcher de penser aux centaines, voire milliers d’animaux, qui attendent d’être adoptés dans les nombreux refuges.
Dans ces refuges, ce n’est pas vous qui choisissez l’animal, c’est en réalité lui qui vous choisit sous l’œil avisé des bénévoles et des employés des refuges, qui veillent sur l’animal et à son bien-être présent, mais aussi futur.
Pascale Audin : « J’étais déjà un peu surprise par la libéralisation du secteur des pompes funèbres par Florian Leclerc avec son magasin discount « sublimatorium » à Brest. Maintenant, il y a les animaux de compagnie Leclerc à Bourg-Les-Valence. Est-ce que bientôt on pourra louer les services d’une mère porteuse au Leclerc Drive de Saint-Péray ou se faire poser des implants dentaires au Leclerc de Saint-Paul-Lès-Romans? Après tout, pourquoi ne pas pousser la libéralisation jusqu’au bout puisque de nos jours tout est déshumanisé, désexpertisé, lowcostisé… »
Veut-on réellement faire disparaître nos élevages comme on voit aujourd’hui déjà disparaître nos agriculteurs et nos producteurs de lait dont les bénéfices sont imputés du coût exorbitant de la distribution ? Qui peut garantir que demain, par simple calcul mercantile, les animaux à la vente ne seront pas directement importés de Pologne, de Roumanie ou de Chine ?
Plus généralement, voulons-nous laisser les petits commerçants, démolis par la concurrence déloyale de la grande distribution, mettre la clef sous la porte et déserter de nombreux centres-ville ?
À Debout La France, nous refusons de baisser les bras.
Avec Nicolas Dupont-Aignan, prix 30 Millions d’amis pour son engagement, défendons la condition animale, n’acceptons pas cette grande distribution déshumanisée où seul le profit compte.
Pascale Audin – Déléguée du Canton de Valence-1 de Debout la France
et
Damien Toumi, Secrétaire Drôme Ardèche de Debout la France,Conseiller Municipal Debout la France de Bourg-Lès-Valence
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