INVITÉ RTL – Le pépiniériste Mikaël Mercier rappelle à quel point la fête de la Saint-Valentin est capitale pour les fleuristes, dont l’activité a été freinée par la pandémie. L’invité de RTL Petit Matin Week-End Christophe Pacaud
Mikael Mercier ValHor – Olivier Fleuriste Paris
Les fleuristes souffrent depuis le début de l’épidémie. La Saint-Valentin donne le coup d’envoi d’une période capitale pour ces professionnels avec à l’horizon les fêtes des mères et grands-mères, comme le rappelle Mikaël Mercier, pépiniériste et président de Val’hor, l’interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage.
“En tout il y a 52.000 entreprises si on comprend les fleuristes, jardiniers, grossistes et paysagistes. On sait déjà qu’on a perdu 5.000 emplois pour la filière et des fleuristes qui ont du arrêter l’an dernier. Lorsque les magasins sont fermés, c’est toute la filière qui est à l’arrêt or nous gérons un produit vivant. On estime qu’on a jeté l’équivalent de 60 millions d’euros pour le premier confinement. On ne peut pas arrêter le cycle de la nature, on a des investissements considérables. Chaque printemps c’est 50% du chiffre d’affaire de l’année qui se joue donc il faut que les magasins puissent rester ouverts.”
“La Saint-Valentin c’est le début de toute l’activité. C’est l’équivalent en France de 37 millions d’euros, c’est surtout un très bon moyen pour fêter les amoureux mais c’est capital pour tous les fleuristes qui ont eu vraiment peur d’être fermés à nouveau. On peut se satisfaire d’avoir les magasins ouverts aujourd’hui“, reconnaît Mikaël Mercier.