CHINCHILLAS DU CAMBRESIS - COUP DE FOUDRE DE CHRISTELLE SALEZ | www.Jardinerie-Animalerie-Fleuriste.fr
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Christelle Salez a créé l’élevage des Chinchillas du Cambrésis il y a une quinzaine d’années, à Blécourt. Il compte aujourd’hui 150 pensionnaires ce qui en fait le plus important élevage au nord de Paris. Coup de cœur assuré pour ces

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Luc NAROLLES
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Christelle Salez a créé l’élevage des Chinchillas du Cambrésis il y a une quinzaine d’années, à Blécourt. Il compte aujourd’hui 150 pensionnaires ce qui en fait le plus important élevage au nord de Paris. Coup de cœur assuré pour ces petites boules de poils pas si nounours que ça !

La première fois que Christelle a vu un chinchilla, c’était il y a 20 ans, dans une animalerie. « Ça a été le coup de foudre ! », se souvient-elle. À cette époque, l’animal est encore rare dans l’Hexagone mais elle sait déjà « qu’il va se passer quelque chose entre nous ».

En 2002, elle fait l’acquisition d’un couple, Bugs et Bunny, et quelques années plus tard, pour ses 30 ans, « mon époux a réussi à me faire rentrer dans le plus grand élevage d’Europe, Les Chinchillas du Terroin, près de Nancy, alors qu’il n’acceptait pas les visiteurs. » Les propriétaires cherchent alors à lancer un nouvel élevage. « Ils se sont pris d’affection pour nous et ils nous ont fourni nos premiers reproducteurs ! »

Voilà donc près de 15 ans que l’ex assistante vétérinaire a créé son propre élevage. L’élevage professionnel des Chinchillas du Cambrésis se concentre sur 60 m2. C’est le plus important au nord de Paris et le 3e de France.

Christelle possède, à l’année, en moyenne, 150 spécimens dont 125 femelles et pratique une sélection rigoureuse de ses reproducteurs. « Le chinchilla décline en France parce que les particuliers font de la reproduction eux-mêmes. Il faut éviter la consanguinité qui engendre des animaux qui décèdent prématurément à cause de problèmes de santé et de dents souvent. Les reproducteurs professionnels se bagarrent pour garder une belle qualité d’animaux. »

L’éleveuse travaille avec des animaleries et pratique également la vente aux particuliers, « uniquement en animaux de compagnie, pas pour la fourrure ! ». Certes, le coût est un peu plus élevé. « Nos tarifs commencent à 85 €. Sur internet, on trouve des chinchillas à 20 € ! Mais c’est la qualité de nos animaux qui fait la différence. »

Les clients de Christelle viennent de toute la France découvrir ces adorables petites bêtes et recueillir ses précieux conseils. « Les personnes qui veulent un chinchilla cherchent un animal gentil, qui ne mord pas, qui est habitué au contact avec l’être humain et démonstratif ». C’est ce qui a séduit l’éleveuse. « C’est un animal facétieux ! Il est très vif et assez malin. » Christelle se plaît à dire que le chinchilla est « un très bon serrurier ». « Il comprend très vite comment ouvrir une porte ! » Elle en a fait les frais avec un pensionnaire. « Il avait réussi à attraper son cadenas. Nous l’avons retrouvé au beau milieu de sa cage, fièrement assis sur la clé ! Et il a fallu sectionner le cadenas ! »

Facétieux certes, mais sous son épaisse fourrure, l’apparence est trompeuse. « Ce n’est pas un nounours ! Il est affectueux mais il reste assez indépendant. » Malgré tout, le chinchilla a besoin d’un minimum d’attention et de compagnie. « Il faut savoir qu’il vit en moyenne 15 ans, parfois jusqu’à 20 ! » À déconseiller donc en achat coup de cœur.

Du blanc au noir en passant par le violet

Le chinchilla est originaire de la Cordillère des Andes. Il a été découvert dans une tribu indienne qui se parait de leur fourrure. Cette tribu s’appelait les Chinchas. « Quand les Espagnols ont vu ces petits animaux, ils les ont appelés les petits Chinchas » d’où leur nom « chinchillas ». L’espèce a failli disparaître, parce que prisé pour sa magnifique fourrure. Elle doit sa survie à un Américain dénommé Chapman qui en a repris l’élevage vers les années 1920.

Le chinchilla est un rongeur « qui n’a finalement rien à voir avec la famille des rongeurs ! » Il a une durée de gestation assez longue (111 jours) et quand les petits naissent – souvent un ou deux par portée – ils sont déjà parfaitement formés, avec des poils. Le fait qu’il soit peu prolifique explique aussi le coût de l’animal.

À l’âge adulte, le chinchilla mesure environ 30 cm et pèse en moyenne 500 à 600 g. La couleur de base de sa fourrure est le gris. Mais il présente aussi d’autres couleurs de robes qui vont du blanc au noir, en passant par le beige, le brun ou même le violet.

« C’est un animal qui n’est pas particulièrement fragile mais il est sensible ». S’il ne craint pas le froid, il n’aime pas l’eau. Il fait d’ailleurs sa toilette en se roulant dans des grains d’argile (notre photo). Le chinchilla supporte mal la chaleur et les variations de température, et préfère vivre en intérieur. « Il est préférable de le laisser en volière et de le surveiller quand il en sort pour éviter qu’il ne ronge des fils électriques ou des plantes nocives » On parle de volière car le chinchilla adore faire des galipettes ; il peut faire des sauts de plus d’un mètre et il lui faut de la hauteur ! La volière doit être aménagée de préférence avec des planches en bois pour qu’il puisse sauter de l’une à l’autre, des branches notamment de noisetier, son péché mignon, un abri pour qu’il puisse se cacher et du chanvre pour faire sa litière. En termes de nourriture, le chinchilla n’aime que les produits secs : le foin surtout. Il se nourrit aussi de granules à base de luzerne, soja, céréales et minéraux, et adore les friandises : pommes, racines de pissenlit ou baies séchées… « Il est très sensible au niveau digestif et il ne faut pas lui donner d’alimentation fraîche. »

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