Fabriqué en France – Avec Fleurs d’ici, la fleur française s’expose au Palais de l’Elysée

Initiée par le Président de la République, Emmanuel Macron, en janvier 2020, la Grande Exposition du Fabriqué en France met à l’honneur les entreprises, les artisans, les producteurs et les industriels qui s’engagent pleinement dans la fabrication française. Du 3 au 4 juillet les fleurs françaises de Fleurs d’ici représentaient l’Ile de France à l’Elysée. En présence des Ministres Alain GRISET, Agnès PANNIER RUNACHER et de bien d’autres personnalités, l’art floral français était à l’honneur.

Emmanuel MACRON reprend le playdoyer de Fleurs d’ici

Le Fabriqué en France c’est aussi l’écologie. (…) Quand on fabrique sur notre sol, on réduit immensément les coûts logistiques et les émissions de CO2 et c’est une réponse aux défis environnementaux. (…)

Nous mettons à l’honneur ainsi nombre d’entreprises qui développent ces filières françaises et qui, en quelque sorte, en rapprochant les producteurs des consommateurs viennent réduire le nombre de porte-conteneurs, les pollutions qui sont ainsi embarquées.

Les fleurs qui sont mises en valeur juste derrière moi, c’est la fleur française sur les 10 qu’on vend dans notre pays. Les 9 autres sont produites hors de France.

On l’évoquait à l’instant, si on a l’ambition d’abord de valoriser les entreprises qui produisent les fleurs françaises pour les distribuer en France, mais le valoriser davantage, l’étiqueter, permettre justement de l’expliquer à nos concitoyens, je suis sûr que derrière, nous y arriverons.

Emmanuel MACRON –  Président de la République

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Vidéo – Chloé Rossignol présente Fleurs d’ici à l’Elysée

En présence d’Audrey PULVAR, engagez-vous avec Fleurs d’ici 

30 juin 2021 – La Caserne, la nouvelle cité de la mode responsable du 10 ème arrondissement de Paris – En présence d’Audrey PULVAR Adjointe à la Maire de Paris en charge de l’alimentation durable, de l’agriculture et des circuits courts. Hortense HARANG, Chloé ROSSIGNOL et toute l’équipe Fleurs d’Ici / WeTradeLocal.io ont fêté la liberté retrouvée post covid et le passage à une nouvelle étape de leur développement.

Au Sénat Nicolas HULOT remet l’ordre national du mérite à Hortense HARANG Co-fondatrice de Fleurs d’ici

Palais du Luxembourg – Sénat – 10 décembre 2019 

Je voudrais remercier Madame la Sénatrice Elisabeth Doineau d’avoir marrainé cet événement, ainsi que Monsieur le Ministre Nicolas Hulot de m’avoir fait l’honneur de faire de Fleurs d’Ici, à travers ma personne, un Chevalier de l’Ordre du Mérite.

Hortense HARANG

Hortense HARANG

En 2017, Hortense a co-fondé Fleurs d’Ici, 1ère marque de fleurs locales et de saison, inspirée du mouvement slow flower anglo-saxon.
 
Dans un marché où 9 fleurs sur 10 sont importées, avec de lourdes conséquences sociales et environnementales, Fleurs d’Ici révolutionne la façon de consommer des fleurs en mettant la question de la provenance et de la saisonnalité au cœur de l’achat.

Hortense a démarré sa carrière comme grand reporter pour la presse française puis pour la BBC, avant d’acquérir une solide expertise en matière de plaidoyer elle a conseillé de grandes sociétés françaises aussi bien que des gouvernements sur leur stratégie de communication au pôle Influence de l’agence Havas Worldwide, elle a ensuite dirigé la communication du Sommet Mondial pour l’Innovation dans l’éducation, où elle s’est familiarisée avec le monde des entrepreneurs « à impact ».
 
Hortense Harang est diplômée de Sciences Po Paris en relations internationales (promotion 2001, celle du Président Macron)

Fleurs d’Ici fin 2019

Fleurs d’Ici est la 1ere plateforme de vente de fleurs locales et de saison.

Aujourd’hui, 9 fleurs sur 10 sont importées, avec de nombreux impacts sociaux et environnementaux néfastes.

Représentant français du mouvement Slow Flower, Fleurs d’Ici propose une alternative “responsable” et de qualité pour les particuliers ainsi que pour les entreprises qui fleurissent les accueils de leurs sièges sur une base hebdomadaire.

En s’appuyant sur un réseau unique de petits producteurs français et d’artisans fleuristes d’exception, Fleurs d’Ici propose de la livraison de bouquets « made in local » pour les particuliers, mais surtout pour les entreprises, qui renforcent ainsi leur image responsable.

Chez Fleurs d’Ici, au delà de notre offre grand public, nous proposons des compositions florales “made in local” aux entreprises susceptibles de fleurir leurs locaux ou leurs évènements, en capitalisant sur l’attrait des fleurs pour véhiculer un message fort sur l’engagement en matière de développement durable de l’entreprise cliente.

  • Nombre de salariés 15
  • Volume CA ou bouquets : Plus d’un million d’euros

Nicolas Hulot salue l’action de Fleurs d’ici

J’ai rencontré Hortense lors d’un déplacement officiel sur le site des Grands Voisins à Paris. Hortense y faisait elle-même des bouquets, entourée de son personnel, des femmes en insertion.

Je me souviens nous sommes repartis les bras chargés de fleurs qui ont égayé le ministère pendant quelques jours. La réduction des budgets de fonctionnement du cabinet ministériel à laquelle ma chef de cabinet, Anne Rubinstein ici présente, veillait avec minutie, tant nous pensions qu’il fallait que nous nous appliquions à nous-mêmes ce que nous prônions pour les autres, ne nous a pas permis d’acheter régulièrement des fleurs à Hortense.

Nous avons préféré décorer nos tables avec les fleurs du jardin et créer nous-mêmes un potager dans le parc de l’hôtel de Roquelaure.

Ce que fait Hortense avec Fleurs d’Ici : allier circuits courts, saisonnalité, production sans pesticides, avec des livraisons en vélo, en véhicules électriques et insertion, c’était la définition, je dirais même, la démonstration même de la transition écologique et solidaire que je n’ai cessé d’appeler de mes vœux. Si on avait réussi à dupliquer cette expérience à grande échelle peut-être serais-je encore au ministère !

Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois et l’unique fois, l’aventure de Fleurs d’Ici ne faisait que débuter car vous avez commencé à commercialiser vos bouquets en septembre 2017.

Vous aviez alors un atelier pour composer vos bouquets vous-mêmes avec l’aide de personnes en situation de précarité́ grâce à un partenariat avec l’association Aurore qui, je crois, vous a grandement facilité les démarches pour pouvoir ajouter une composante insertion à votre projet de sauvegarde de l’horticulture française.

Aujourd’hui, pour pouvoir développer l’activité de tous les producteurs dans toute la France, et pas uniquement en Ile-de-France, vous avez développé un modèle de collectif de fleuristes artisans indépendants qui composent les bouquets en votre nom et à ce titre vous avez dû déplacer la dimension insertion de la composition des bouquets vers la livraison de ces derniers à travers un partenariat avec le groupe ARES.

Lors de notre rencontre, je dois dire que vous m’avez appris beaucoup de choses, notamment j’ignorais que 9 fleurs sur 10 sont importées du Kenya, de Colombie ou d’Équateur, après le plus souvent avoir été produites par une main-d’œuvre féminine payée 70 $ par mois et, comme de bien entendu, largement exposée aux pesticides puis transportées par avion avec un coût carbone désastreux. Je pense ne pas être le seul de la méconnaissance de cette question pourtant loin d’être anecdotique : un marché de 2 milliards d’euros par an en France. Autant la question de sensibilisation a été faite sur l’alimentation, je pense que la majorité de nos concitoyens sait que manger des tomates en hiver, n’est bon ni au goût ni pour la planète, mais la question de la provenance et de la saisonnalité des fleurs reste un secret bien gardé par de gros acteurs industriels de cette filière…

Contrairement aux produits alimentaires soumis à des contrôles sanitaires et à l’obligation d’indiquer la provenance au consommateur, la fleur est un marché peu régulé, ce qui explique, selon les analyses réalisées par 60 Millions de Consommateurs il y a deux ans sur la fête de la Saint-Valentin, que l’on peut trouver jusqu’à 25 substances interdites par l’union européenne dans les roses d’importation…

La question environnementale est doublée d’une problématique sociale, du fait de la concurrence de ses fleurs low-cost, les lignées de producteurs français s’éteignent les unes après les autres emportant avec elles des savoir-faire et des variétés uniques : ce sont presque deux exploitations horticoles sur trois qui ont disparu dans les 40 dernières années !

Enfin sans fleurs plus d’abeilles, et comme vous avez raison de le rappeler, elles sont classées depuis 2017, espèce en voie de disparition.

C’est face à ce constat et c’est bien pour enrayer ce phénomène et rendre moins polluante cette filière que vous avez créé Fleurs d’Ici : en revalorisant les fleurs de saison produites localement vous avez pu proposer aux consommateurs des fleurs plus fraîches, plus belles, plus parfumées, loin des fleurs standardisées, pleines de pesticides, issues de l’importation, et ce, tout en soutenant l’économie française.

Acheter des fleurs locales, c’est diviser l’impact carbone de cette filière par 10. Mais pour compléter ce cercle vertueux dans cette démarche, vous soutenez aussi l’emploi. Celui des producteurs bien sûr, mais aussi celui des fleuristes artisans indépendants de centre-ville. Aujourd’hui, d’un petit atelier parisien hébergé aux Grands Voisins qui ne vous permettait que de travailler à Paris et dans la petite couronne, vous êtes passée à un modèle de plate-forme digitale, de collectif grâce à laquelle vous agrégez dans toute la France des centaines de fleuristes indépendants, des artisans d’excellence qui composent des bouquets à partir de fleurs que vous aidez à trouver chez des producteurs locaux plutôt que chez des grossistes hollandais.

Ces artisans sont aussi des commerçants qui contribuent au dynamisme des centres-villes et jouent un rôle d’animation de la société. Vous conjuguez la puissance d’un grand groupe avec l’excellence du sur-mesure d’un artisan grâce aux outils digitaux que vous avez développés.
Vous avez donc une double action au service des territoires : le soutien aux producteurs agricoles d’une part et le soutien au commerce de proximité d’autre part. Vous avez commencé à travailler sur l’ouverture de vos activités dans d’autres pays, en Belgique et en Italie en premier lieu, avant de vous déployer aux USA ; l’offre et la demande sont au rendez-vous.

Votre ambition : devenir le leader mondial de la fleur éthique, qui porte haut les couleurs d’un autre modèle, celui de l’entreprise responsable, loin des outrances du capitalisme échevelé tel qu’il est pratiqué sous d’autres cieux.
Baudelaire n’a qu’à bien se tenir, dorénavant aux Fleurs du mal, on pourra opposer les Fleurs du bien.

Avant d’être sensible au parfum des roses rappelons quand même que vous avez été diplômée de Sciences-po Paris en relations internationales, au passage même promo et même spécialité que celle du Président, à moi de vous envoyer des fleurs…

Mais vous avez été aussi grand reporter et vous avez couvert, notamment la guerre en Afghanistan en 2001 pour la BBC, vous avez fait un bref passage par la politique (ça arrive même à des gens très bien). Le Modem vous ayant proposé d’être candidate aux élections législatives en 2007 de façon tout à fait inattendue, vous aviez accepté et je crois que vous avez apprécié cette expérience de campagne électorale à la rencontre des Françaises et des Français dans ce territoire rural.

Vous n’avez pas poursuivi cette expérience, vite rattrapée par les limites de la politique partisane, des questions d’alliance, assez éloignées du service des Français et de l’intérêt général, c’est marrant ça me rappelle quelqu’un…

Mais quelque part vous poursuivez toujours le même but de transformer la société, contribuer à son amélioration, l’amener vers plus de justice sociale et d’équilibre à travers un autre moyen que l’action publique : celui de l’entreprise.

Fleurs d’Ici est une entreprise à mission, lauréate des trophées de l’ESS de la Ville de Paris. Vous êtes un exemple de ces nouveaux modèles hybrides, ce qui allient performance économique et intérêt général, démarche pionnière qui préfigure les standards de demain.

Pour toutes ces raisons, toutes ces contributions pour cette quête de sens, mais surtout pour paraphraser le poète qui disait : « Qui cueille une fleur dérange une étoile », vous avez fait jaillir une alternative au fait que, qui cueille une fleur perturbe la planète…

Heureux celui qui comprends sans efforts le langage des fleurs et des choses muettes.

Nicolas HULOT – Ancien Ministre – 10/12/2019 – Sénat – Palais du Luxembourg

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