Le 1er décembre, Élodie Hégédus fermera son magasin pour poursuivre son activité au Pays basque.
C’est une page du commerce tonneinquais qui va se tourner. En effet, le 1er décembre, Élodie Hégédus baissera définitivement le rideau de sa boutique de fleurs, située au 23, rue Notre-Dame.
Une décision mûrement réfléchie et qui, en aucune façon, n’a été provoquée par un contexte économique défavorable. Au contraire. La jeune fleuriste, villeneuvoise d’origine, s’est implantée à Tonneins il y a huit ans. Dans un premier temps, elle a tenu une boutique, cours de la Marne, avant d’acquérir son nouveau commerce il y a trois ans et demi. « J’ai réussi à me constituer rapidement une fidèle clientèle. Les opportunités pour tenir et vivre d’un commerce de fleurs indépendant existent réellement ici. Simplement, avec mon compagnon nous souhaitions bouger, changer d’horizon », explique la jeune femme.
Cap sur le Pays basque
Élodie a donc décidé de rejoindre le Pays basque, où réside sa sœur : « C’est à la fois un choix du cœur et une opportunité à saisir tant qu’on est jeunes. »
Provisoirement, à compter du 1er décembre, elle va exercer son activité professionnelle en tant qu’employée à Agen. Avant de poursuivre son cursus, avec ce même statut à compter du mois de septembre, au Pays basque. « C’est aussi une pause que je voulais m’offrir afin de mieux pouvoir profiter de mon enfant », reconnaît la fleuriste.
Avec son compagnon, Jonathan qui exerce la profession de chaudronnier soudeur, ils viennent donc de mettre en vente le commerce et l’immeuble attenant qu’ils possèdent. « Pour le moment, nous n’avons pas encore de propositions solides de reprises. Mais j’espère que ce sera le cas, car Tonneins offre de réelles opportunités commerciales si l’on veut s’en donner les moyens », assure Élodie Hégédus. Il est vrai que son commerce, situé en plein cœur de ville, présente a priori de solides atouts. Avec une surface de vente de plain-pied de 100 m² bénéficiant d’une réserve attenante de 20 m². Superficie à laquelle s’ajoute une cave de 120 m². Autant d’avantages qui pourraient séduire nombre de commerçants potentiels.
Contexte favorable
D’autant que le contexte économique semble favorable. « J’ai su me constituer une solide clientèle. Toutes les conditions sont réunies pour que ma succession puisse être assurée sereinement », souligne Élodie Hégédus, qui animait chaque mois des cours d’art floral. Et si, à 28 ans, la jeune femme s’est fixé un nouveau cap, elle assume pleinement ses précédents choix. « J’ai effectué mes premiers pas professionnels à Tonneins. Ce fut une expérience des plus enrichissantes et j’en garderai un excellent souvenir. Ces huit années resteront à jamais gravées dans ma mémoire », affirme-t-elle.
La jeune femme qui a débuté dans la vie professionnelle, armée d’un BEP horticole, d’un CAP et brevet professionnel de fleuriste demeure plus que jamais persuadée que son activité peut encore pleinement s’épanouir. En attendant, à la suite de la fermeture de son commerce, il ne demeurera plus qu’une fleuriste indépendante dans la cité.
« Ce fut une expérience enrichissante. Ces huit années resteront gravées dans ma mémoire »