Les consommateurs rencontrent toujours des obstacles lorsqu’ils choisissent des fleurs et des plantes durables
La durabilité est un thème important pour la plupart des consommateurs. Aussi pour les acheteurs de produits végétaux ornementaux. Près de 90 % aimeraient acheter des fleurs et des plantes cultivées localement, plus d’un tiers d’entre eux le font réellement. Le Flower Council of Holland l’a fait enquêter dans quatre pays de l’UE. Une grande partie de la durabilité est déjà en place dans le secteur de la floriculture, mais les consommateurs n’en sont pas encore suffisamment conscients.
Pour les consommateurs, « l’achat de fleurs et de plantes doit avant tout rester ludique et facile ».
La société de recherche Kantar constate dans son indice de durabilité 2022 que 97 % des consommateurs préfèrent un « style de vie » durable, mais que seuls 13 % modifient réellement leur propre comportement. Il y a aussi une nette préférence pour un choix durable pour les fleurs et les plantes. Cependant, le moment venu, le consommateur rencontrera un certain nombre d’obstacles. Le manque d’informations claires sur les produits, la disponibilité limitée et le prix semblent entraver le choix durable. C’est l’une des conclusions d’une recherche que Kantar a menée en août pour le Flower Council of Holland aux Pays-Bas, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. À cette fin, 4 820 consommateurs âgés de 18 à 70 ans ont participé à une vaste enquête en ligne.
Partage des connaissances
Le Flower Council of Holland rassemble des informations sur les préférences des consommateurs et les considérations qui influencent l’achat ou non de fleurs et de plantes durables. Ces idées et connaissances sont partagées par l’organisation de marketing et de promotion avec les producteurs et les commerçants, afin que les barrières ressenties par les consommateurs puissent être supprimées collectivement et que le secteur puisse rester en dialogue avec la société.
Un produit naturel qui rend heureux
La situation de départ du secteur néerlandais de la floriculture est positive et il semble qu’il y ait de la place pour la croissance. Un tiers (34%) pense que le secteur de la floriculture a une influence positive sur la promotion de la durabilité dans la société. Le secteur est principalement associé à un « produit naturel qui rend les gens heureux ». Pour les répondants, les fleurs et les plantes sont particulièrement bonnes pour la planète (24%) et leur propre santé (20%).
Les associations positives ne changent rien au fait que 47 % des consommateurs considèrent également le secteur comme réactif en matière de durabilité. Cinq pour cent des répondants ont une vision très négative du secteur. Là où les consommateurs veulent opter pour un produit durable, il y a souvent un manque de reconnaissance et d’informations correctes.
Actions souhaitées
Les thèmes les plus urgents sur lesquels les consommateurs attendent une action de la part du secteur sont la réduction de l’utilisation des pesticides et des engrais, des emballages (non recyclables) et des déchets. Les accents mis sur les consommateurs dans les pays étudiés varient. Aux Pays-Bas, la réduction des émissions de gaz à effet de serre est notamment évoquée. Une attention particulière est accordée à l’excès d’emballages (non recyclables) aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Les consommateurs français souhaiteraient une diminution de la consommation excessive d’eau. En Allemagne, on s’attend surtout à ce que l’attention soit portée sur les risques pour la santé résultant de l’utilisation de pesticides et d’engrais.
Bonnes intentions
La recherche montre que les intentions durables et le comportement des consommateurs sont souvent encore très éloignés. Par exemple, près de 90 % indiquent qu’ils aimeraient acheter davantage de fleurs et de plantes produites localement s’ils ont le choix, contre 36 % qui le font réellement.
Payer plus pour un produit plus durable est acceptable pour 67 %. Mais une fois dans le magasin, 60 % – malgré les bonnes intentions – optent toujours pour le produit le moins cher et le moins durable. Même lorsqu’il s’agit d’emballages durables, les intentions et les comportements ne coïncident pas. 86 % aimeraient acheter plus souvent des fleurs et des plantes avec moins de matériaux de décoration et/ou d’emballage en plastique. D’autre part, 63 % achètent des fleurs et des plantes avec de beaux matériaux d’emballage mais en plastique.
Chaîne en mouvement
Interrogés sur qui devrait assumer la responsabilité, les répondants ont été clairs et nuancés. Ce faisant, ils ont une vue d’ensemble de toute la chaîne et l’attention est également portée sur leur propre rôle. Les producteurs, les détaillants et le gouvernement sont chacun mentionnés par près des trois quarts des répondants. 70 % expriment leurs inquiétudes en énonçant concrètement leur propre responsabilité.
La recherche montre que les consommateurs sont ouverts au changement et souhaitent opter pour des produits de floriculture durable. Cependant, l’achat de fleurs et de plantes doit également rester amusant et facile pour eux. Le Flower Council of Holland constate qu’il se passe beaucoup plus dans le domaine de la durabilité que ce qui est visible pour le consommateur. Elle nécessite les efforts de tous les partenaires de la chaîne pour mieux concilier les souhaits des consommateurs et les évolutions du secteur.
Google translation
Yvonne Watzdorf a pris ses nouvelles fonctions de directrice générale de l’Office Hollandais des Fleurs (OHF) le 1er juin 2022.Yvonne possède une vaste expérience de la gestion chez divers détaillants et fabricants de produits du grand public. Elle est particulièrement performante dans la direction d’organisations en périodes de changements. Yvonne Watzdorf Avec l’équipe de l’OHF, elle continuera de donner forme et contenu à l’avenir de l’OHF. « La direction est persuadée », a dit le président du conseil d’administration Marco van der Sar, « que l’OHF, sous la houlette d’Yvonne, saura maintenir et renforcer toute sa pertinence pour la filière de l’horticulture ornementale. Les 18 mois qui viennent seront de la plus grande importance pour son avenir. » Anticiper ensemble sur les besoins du grand publicL’Office Hollandais des Fleurs est une fondation dont le but est d’inciter le grand public à acheter plus de fleurs et de plantes. Avec des campagnes collectives et des activations points de vente ciblées, l’OHF souhaite avoir un impact maximal au sein du groupe cible. Les activités sont déployées par l’OHF au nom de la filière de l’horticulture ornementale et développées en coopération avec les producteurs et exportateurs. Les effets et résultats sont surveillés en permanence pour assurer une réussite optimale. |