Qu’importe le niveau d’affection, la rose rouge est un incontournable de la Saint-Valentin. Cette année, les prix ont flambé et le bouquet risque de coûter cher. “Je vais être obligée de la vendre entre cinq et six euros”, estime Émilie El Yahyaoui, fleuriste à Fresnes (Val-de-Marne). C’est 1,50 euro plus cher que l’an dernier.
Une augmentation qui s’explique par la difficulté des fleuristes à s’approvisionner. Au marché de Rungis, les marchandises arrivent au compte-gouttes.
En cause, la provenance des roses qui traverse parfois le monde entier avant d’arriver chez nous. Avec désormais moins d’avions, les livraisons prennent du retard. Ajoutée à cela, une tempête de neige aux Pays-Bas, autre producteur de roses rouges qui a bien failli causer une pénurie. Malgré les conditions catastrophiques, plusieurs camions étaient arrivés à minuit. Une bonne nouvelle alors que pour cette Saint-Valentin, les fleuristes s’attendent à voir la demande en rose augmenter.
Avec la fermeture des restaurants, beaucoup ont l’intention de se rabattre sur les bouquets de fleurs.