Même en les regardant attentivement, impossible de savoir d’où elles viennent. Près de 80% des fleurs vendues dans l’Hexagone sont importées : Pays-Bas, Équateur et Kenya principalement.
Avec un bilan carbone qui est 30 fois plus important qu’une fleur produite localement. Comme pour les fruits et les légumes, les fleuristes devront bientôt indiquer l’origine de chaque tige. C’est difficile selon cette commerçante.
Autre argument : les fleurs françaises seraient plus chères. Ces producteurs viennent de lancer leur production en Dordogne. “Au contraire, elle peut être moins chère. Étant donné qu’elle n’a pas voyagé, qu’elle n’est pas allée dans les frigos et qu’elle part du champ chez le fleuriste directement”, confie Marcelline Smetek. Le problème selon elle, c’est qu’il n’y a pas assez de producteurs locaux pour alimenter les fleuristes. Elle n’a par contre eu aucune difficulté à trouver des clients. Pour elle, la traçabilité des fleurs est une avancée importante, car au final, ce sera au consommateur de faire son choix.