Jardins citadins suspendus, les devantures fleurissent. Le printemps a sorti son arme fatale de séduction, et cela marche. Nous ne sommes plus que des abeilles, attirées par le précieux nectar. À un clic seulement : du bonheur partagé sur les réseaux sociaux. Si ces installations attirent l’œil, elles ont surtout le pouvoir de nous faire entrer dans les boutiques ou dans les restaurants et de consommer.
Et dans les grandes villes, les façades fleurissent, même là, on ne les attend pas. Une agence immobilière parisienne a un nouveau credo : “Vendre du rêve”. S’il y a un homme qui ne sait plus où donner de la tête, c’est Luc Deschamps, un des premiers fleuristes décorateurs de devantures. Il n’arrive presque plus à honorer les demandes.
Un investissement rentable, pourtant pour une façade restaurant, les prix oscillent entre 10 000 et 40 000 euros. La réalisation commence par un dessin. Depuis le début de l’année, son équipe a déjà fleuri une centaine de façades.