À partir de juin 2023, le pays d’origine des fleurs coupées devra être indiqué, car plus de 80 % des fleurs vendues en France viennent de l’étranger, et souvent de très loin, comme d’Afrique.
D’où proviennent les fleurs que nous achetons et que nous trouvons en toute saison ? « On a la giroflée, ça vient de Naples (…), c’est pareil, on travaille pas mal avec l’Italie avec les œillets et par contre, on a tout ce qui est hortensias, qui vient des Pays-Bas », explique Marie Paolini, fleuriste à Clamart (Hauts-de-Seine). Les consommateurs ne savent souvent pas d’où elles viennent. Mais, à partir de juin 2023, le pays d’origine des fleurs coupées devra être indiqué.
La fleur française n’est pas plus chère
Près de 90 % des fleurs achetées ne sont pas cultivées en France, à l’exemple des roses, qui poussent essentiellement au Kenya. Cela a un coût pour la planète. « La fleur française n’est pas plus chère que la fleur étrangère », affirme Marie Paolini. Le transport en avion pèse lourd dans l’empreinte carbone des fleurs. « Les fleurs locales émettent 30 fois moins de carbone que les fleurs importées », indique Hortense Harang, fleuriste.
Fleurs : d’où viennent les bouquets que nous achetons ?
En France, la majorité des fleurs vendues sont produites à l’étranger et leur empreinte carbone est élevée. Pourtant, les fleurs produites en France ne sont pas plus chères.
D’où proviennent les fleurs que nous achetons et que nous trouvons en toute saison ? « On a la giroflée, ça vient de Naples (…), c’est pareil, on travaille pas mal avec l’Italie avec les œillets et par contre, on a tout ce qui est hortensias, qui vient des Pays-Bas », explique Marie Paolini, fleuriste à Clamart (Hauts-de-Seine). Les consommateurs ne savent souvent pas d’où elles viennent. Mais, à partir de juin 2023, le pays d’origine des fleurs coupées devra être indiqué.
Des fleurs locales 30 fois moins émettrices en carbone
Près de 90 % des fleurs achetées ne sont pas cultivées en France, à l’exemple des roses, qui poussent essentiellement au Kenya. Cela a un coût pour la planète. « La fleur française n’est pas plus chère que la fleur étrangère », affirme Marie Paolini. Le transport en avion pèse lourd dans l’empreinte carbone des fleurs. « Les fleurs locales émettent 30 fois moins de carbone que les fleurs importées », indique Hortense Harang, fleuriste.