Sous l’impulsion de Mikaël Mercier, Président de Val’hor, les Présidents des 10 fédérations professionnelles constituant l’Interprofession, ont mis en place un comité stratégique constitué d’une vingtaine de chefs d’entreprise.
Il leur a été demandé, durant les mois de mai à juillet 2020, d’être force de proposition et d’imaginer quels pouvaient être, au bénéfice de la filière horticole française, les grands axes de travail post Covid.
Le constat est sans appel. Avec une crise mettant en exergue les nombreuses failles de l’organisation de notre filière et le poids très hétérogène de l’offre française selon les produits, il convient de tout faire pour retrouver la production française.
Les principales faiblesses de la filière sont connues et peuvent être accompagnées par le collectif pour limiter : la fragilité économique de la production, la dépendance structurelle envers l’importation, le manque de performance logistique, la gestion moyennement optimisée et digitalisée des flux, la place peu prioritaire du végétal dans nos politiques et enfin les pratiques encore globalement trop opportunistes dans les relations commerciales.
Il y a du sens à redonner une ambition à la filière française du végétal, car la crise a aussi révélé que nous pouvons répondre aux attentes fondamentales de la société. Durant ces périodes difficiles et exceptionnelles, chacun a pu (ré)-apprécier l’importance du végétal dans notre cadre de vie, de la fleur au quotidien et de l’intérêt d’un approvisionnement local et français.
En effet, nous sommes actuellement dans une période de ruptures sociétales. Les français renforcent leurs intérêts pour la consommation de biens de proximité ayant un impact environnemental faible. Ainsi, nous devons, à notre niveau répondre aux enjeux climatiques et environnementaux et faire nôtre la citation d’Antoine de Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. »
La concurrence internationale, notamment néerlandaise, est historiquement implantée et répond à de très nombreuses exigences du marché. Pour autant, il est du devoir de la filière de proposer des actions collectives pour le nécessaire rebond de nos entreprises.
Le comité stratégique est intimement convaincu que cela passera par une meilleure réponse aux attentes de la société, des investissements et de l’innovation ciblés, un niveau de performance accru, des projets phares concertés et mobilisateurs, ainsi qu’un renforcement de la production française soutenue par l’aval.
Ces leviers répondent aux quatre enjeux structurants suivants :
1. Produire 2. Moderniser 3. Recruter 4. Végétaliser
Finalement, il semble nécessaire de se réapproprier des valeurs communes, de travailler ensemble et de mieux se connaître. C’est le défi qu’a su relever le comité stratégique et ce rapport en est le résultat.
Benoit GANEM – Président du comité stratégique
Président du comité stratégiqueBenoît GANEM Membres du comité stratégiqueVincent ADELINE – Alain BENOIST – Philippe BERGER – Eric BERGUE – Bruno BLASER – Eric BOUCHET – Alban BRICOUT – Pierre DE PREMARE – Guillaume DUMARCHÉ – Maxime FRANÇOIS – Yves GIDOIN – Dominique LAUREAU – Marie LEVAUX – Marc LOISELEUR Charles OLSTHOORN – Pierre Alexandre RISSER – Christophe TAILLEFER – Paul TROUILLOT
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Le rapport complet
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