Le jardin élevé au rang de 10ème Art ? Telle est la proposition du Women’s Garden Executive Club
Les jeux vidéo ainsi que la table et l’hospitalité rassemblés sous le titre « Les arts de vivre », se mettent sur les rangs, et nous ? Le Jardin ne serait-il pas tout aussi légitime à rejoindre l’architecture (1er), la sculpture (2e), les arts visuels (3e), la musique (4e), la littérature (5e), les arts de la scène (6e), le cinéma (7e), la photographie (8e) et la bande dessinée (9e) déjà élevés au rang d’art ?
Reconnaître officiellement que le jardin appartient à la culture française, ce sera lui apporter un cachet supplémentaire et donc contribuer à la culture du jardin.
N’oublions pas que ce sont les éléments culturels moteurs qui créent le besoin et l’envie de jardin. Sans cela, la distribution seule, aussi performante soit elle, est impuissante.
Nous souhaitons dire au grand public qu’en jardinant ils s’inscrivent dans leur environnement naturel mais aussi culturel.
Par cette valorisation, le jardin s’inscrirait officiellement comme héritiers d’une histoire pour contribuer à la transmission et à l’enrichissement de ce patrimoine immatériel de l’humanité.
Mais nous démontrerons également que si le jardin s’appuie sur les traditions il n’en est pas moins attractif et porté vers demain.
Lien social, aménagement des villes et des territoires, développement durable, qualité de vie, beauté, bien-être, savoirs et savoir-faire…le jardin au sens large est source de bénéfices sociaux, sociétaux, économiques et environnementaux énormes.
Les jardineries sont des lieux animés par la passion de leurs équipes qui prennent plaisir à transmettre et partager cet amour du végétal ainsi que l’art de vivre au jardin. Nous sommes donc légitimes pour affirmer que par le jardin et le jardinage nous contribuons à rendre le monde meilleur
Notre filière célébrait les 400 ans d’André Le Nôtre en 2013, un homme qui a su apporter au jardin la culture qui lui manquait, ne serait-ce pas s’inscrire dans cette continuité que de poursuivre un tel objectif ?
Le jardin et le paysage sont enseignés à l’Ecole du Louvre ainsi qu’à l’Institut National d’Histoire de l’art et on ne dénombre plus le nombre de jardins qui se visitent comme des musées ! Alors, pourquoi ne pas lui donner sa légitimité ?
Interpeller les pouvoirs publics, sensibiliser les français, promouvoir nos métiers pour préserver l’univers du jardin si fragilisé par les bouleversements économiques et climatiques voilà aujourd’hui l’objet de la démarche du WGEC.
Notre sensibilité féminine nous a inspiré à initier le mouvement et nous espérons bien vous fédérer tous autour de cet objectif ambitieux, positif et motivant pour notre profession.
Valérie Langendorff
Présidente du Women’s Garden Executive Club
Le jardin élevé au rang de 10e Art ? C’est ce que propose le WGEC à la profession http://t.co/DBhAS8crLL #JardinArt10
— WGEC (@WGEC1) 2 Décembre 2014
