La jardinerie Delbard, située avenue Charles de Refuge à St André les Vergers a été placée cet après-midi sous le régime de sauvegarde, par le Tribunal de commerce de Troyes.
Cette mesure demandée par les gérants, permet à la société qui emploie neuf salariés, sur une surface totale de 8 000 m2 dont 3000m2 couverts, de se protéger pour l’avenir et d’anticiper les difficultés. Lorsqu’elle devra les affronter d’ici quelques mois. Ce placement aura pour autre conséquence d’accélérer le processus de plan de continuation de l’activité. Et du coup d’étaler rapidement les charges de l’entreprise.
Sur le même site, l’ex Garden Center de Champagne, première grande surface de jardinerie de l’agglomération troyenne, ouverte en 1966 avait été placée en liquidation en janvier 2013. La jardinerie Delbard avait ouvert le 27 février.
EST- ECLAIR / La première année où on a repris, on a réalisé 1 M€ de chiffre d’affaires sur les dix mois de 2012. On a bien redressé la situation mais pas suffisamment. Le redressement est plus long que prévu. D’autant que le marché de la jardinerie a chuté en France : il a baissé de 23 % en 2013, et on a encore 10 % de baisse ce printemps. On a préféré se placer en procédure de sauvegarde pour anticiper la situation. Mais la société est saine », insiste Didier Aynès, le gérant de la société CDAM Invest, propriétaire de la jardinerie Delbard de Saint-André-les-Vergers.
Cette jardinerie dryate, qui compte neuf salariés, avait succédé au Garden Center de Champagne, liquidé le 29 janvier 2012. Après de gros travaux de rénovation, la jardinerie, installée à côté de l’hypermarché Carrefour, avait rouvert ses portes le 27 février 2012 sous l’enseigne Delbard.
Adossée en franchise à ce groupe qui compte 160 magasins en France, la jardinerie a, dès le départ, misé sur le créneau de la qualité et de la variété, grâce notamment à ses 14 000 m2 de surface dont 8 000 ouverts à la vente et 3 000 de serres couvertes. Si le végétal reste le principal produit d’appel, la décoration intérieure et extérieure représente tout de même 20 % de l’activité. Secteur porteur, une animalerie vivante a par ailleurs été lancée à l’automne 2013. « On mise toujours sur des bons produits », souligne Didier Aynès.
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