Hola !!! Le monde du jardin est en ébullition, deux camps s’affrontent sans le savoir, deux camps qui sont pourtant complémentaires…
D’un côté les non-jardiniers, les jardiniers du dimanche, les amoureux de la nature… Qui prêchent haut et fort que la nature, les petits oiseaux et le jardin, c’est ça l’avenir. Plus la crise est forte et plus l’on se retrouve dans son petit coin de paradis. Plus la pollution est présente et plus on a envie de verdure, de plantes autour et dans le béton. Plus on est replié sur soi-même et plus on a envie de voir sa commune posséder les 4 fleurs des Villes et Villages Fleuris. Bref, nous vivons en vert et pour tous, autour du vert, avec le vert !
Et il y a le deuxième camp, celui des producteurs, celui des vendeurs de plantes, des vendeurs de terreaux, de pots, et bêches… Et de toutes ces choses qui nous rendent la vie plus facile et belle au jardin. Pour eux, souvent de petites entreprises, c’est la galère, les marges sont réduites, les prix sont serrés, les ventes s’écroulent pour une bonne partie d’entre eux.
Où faut-il aller chercher les raisons de ce contraste saisissant ? La faute à qui ???
La faute aux magasins, qui nous parlent de prix, qui oublient quelques fois de nous faire rêver ?
La faute aux jardiniers, qui veulent bien un jardin sans acheter pour ne pas dépenser ?
Peut-importe, c’est le résultat qui compte !
Le jardin, c’est sûr, c’est du rêve, du plaisir et avant tout de la qualité. “Moi, je préfère un produit de qualité gratuit échangé avec Robert mon voisin plutôt qu’une plante en promo qui ne tiendra que le temps de sa promo”… Disait l’Albert.
Bon, le constat est là, maintenant, va falloir bouger pour que nos producteurs français, qui nous sortent des plantes et des collections originales, ne se retrouvent pas sur la paille ! La paille, c’est bien, mais les plantes… c’est mieux !
Pas gagnée c’tt’ histoire !
Roland MOTTE
Source : http://www.rolandmotte.fr/29/edito-22/chaud-froid-de-jardin.html
3 réponses
Il y a encore beaucoup à faire et je suis d’accord pour faire rêver le consommateur mais pas en l’éblouissante de fausses promesses. Il est grand temps de laisser le temps au temps et de revenir aux fondamentaux : le respect des saisons. Et c’est à toute la profession de former nos nouveaux clients car aujourd’hui nous perdons nos racines (nos anciens et leurs savoirs) et nos jeunes pousses (nos jeunes clients) ont besoin de pros en face.
Reste le problème d’une profession avec beaucoup de contraintes (7j/7) et qui n’est plus attractives (salaires?) et doit faire fasse à deux problèmes : le conseil avec des clients plus pros (mieux informés, voir plus que les vendeurs) et les prix réduits où plus personne n’a de notion de prix (si ce n’est que tout est trop cher) et donc des marges qui ne nourrissent plus personne.
Le jardin reste un beau marché et plein d’espoir quand même!
Entierement d’accord avec vous
Il faut revenir aux fondamentaux
C’est urgent
Je n’ai que 20 ans de métier dans la distribution jardin (jardinerie) et de toutes les saisons 2013 est bien là pire.
Un simple constat, le marché est devenumature comme le marché du bricolage
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