Le 28 octobre 2022, Gérald Darmanin, Ministre de l’Intérieur et des Outre-mer annonce via un communiqué de Presse, la création d’une brigade spécialisée contre la maltraitance animale.
Le Ministre annonce une embauche de 15 policiers pour lutter contre ce fléau de maltraitance animale :
Dans la même journée, le Ministre annonce la mobilisation de 30 000 policiers et gendarmes par jour pour les JO de Paris en 2024.
Monsieur Darmanin précise que la maltraitance animale dure et s’amplifie maintenant depuis 5 ans précisant le nombre de 12 000 cas de maltraitance constatées, de mauvais traitements, de sévices graves et d’ actes de cruauté.
Pour lutter contre la forte augmentation de la maltraitance animale (12 000 faits constatés en 2021, soit +30% en 5 ans), j’ai décidé, pour la première fois dans l’histoire des forces de l’ordre, la création d’une division de 15 enquêteurs chargés spécifiquement de ce sujet 👇 pic.twitter.com/9FFVCVb8kF
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 28, 2022
Monsieur le Ministre, il existe une loi que le gouvernement a voté et durci qui condamne la maltraitance par 45 000 euros d’amende et 3 ans, voir 5 ans de prison ferme.
La question est : Pourquoi ne pas appliquer la loi déjà existante?
Si 12 000 personnes avaient déjà fait 3 ans de prison, cela se saurait ?
Si 12 000 personnes avaient déjà payé 45 000 euros d’amendes soit 540 millions d’euros, cela se saurait ?
La plupart des refuges ont des enquêteurs et enquêtrices (bénévoles) et comme vous le dites la maltraitance augmente tous les ans.
Pensez-vous vraiment que 15 enquêteurs de plus va solutionner le problème ?
Certes, le geste du Ministre est louable et part d’un bon sentiment, mais ce n’est pas la solution pour enrayer le fléau de la maltraitance animale
Un simple exemple : la SPA emploie plus de 700 salariés avec 4 000 bénévoles et plus de 40 enquêteurs. Et pourtant elle continue à construire des refuges pour accueillir les animaux maltraités.
Sous la pression, le gouvernement a pris la mesure « dénuée de bon sens » d’ interdire la cession de chiens et de chats en Animaleries à partir de janvier 2024. C’est pourtant le lieu préféré des français pour le choix d’un animal à adopter, et le lieu idéal pour compter sur la traçabilité de la provenance des animaux, sur l’expertise et le sérieux des salariés diplômés qui les conseillent .
Le gouvernement a laissé croire que c’était le remède pour lutter contre la maltraitance.
Le Ministre apporte la démonstration du contraire et démontre que le remède est pire que le mal.
Il y a en France plus de 10 millions de chiens, plus de 15 millions de chats, sans compter les 12 millions de chats errants.
Comment lutter efficacement contre la Maltraitance Animale ?
- Le PRODAF propose aux Ministres, Sénateurs et Députés, des solutions et des obligations de résultats :
- Il y a plus de 8 millions de chats en famille qui ne sont toujours pas identifiés et donc pas enregistrés à l’ICAD : Il y a obligation par la loi que tous les chats soient identifiés.
- Le PRODAF propose aux Ministres, aux Sénateurs, aux Députés, de mettre une loi et de la faire appliquer en votant pour : La cession à titre gratuit ou onéreux d’Animaux de compagnie, autorisée uniquement chez les éleveurs professionnels, dans les Animaleries spécialisées, et en Jardineries.
Ce sont les seuls lieux où il y a toutes les garanties sanitaires, les contrôles vétérinaires, les contrôles de l’administration avec des conseillers et vendeurs spécialisés et diplômés.
Ces trois circuits sont la garantie de traçabilité, d’animaux vaccinés, pucés, et contrôlés par des vétérinaires et les services de l’administration.
- Il y a encore 12 millions de chats errants qui méritent d’être identifiés, stérilisés, vaccinés pour être relâchés dans leur lieu de vie.
Avec l’aide du gouvernement, les campagnes de stérilisation sont le devoir de toutes les communes, mairies, métropoles, sachant qu’1 couple de chats peut avoir jusqu’à 20 000 chatons sur 4 ans.
Également, Il y a 500 000 chiens qui ne sont pas identifiés, il faut agir sur leurs propriétaires qui les possèdent et qui ne respectent pas la loi.
En appliquant ce que le PRODAF propose, les effets seront immédiats et le résultat bénéfique pour tous .
Le PRODAF est prêt à s’engager auprès de Monsieur Darmanin pour travailler sur le fond du sujet, o combien important, du bien-être de l’animal.
C’est à ce niveau de travail que nous verrons diminuer rapidement le problème de la maltraitance et celui des abandons.
René Michau
Président du PRODAF