Mai 2015 – La société Poterie Lorraine s’est placée en état de cessation de paiement (1). René Halphen, Président Directeur Général adresse un message à ses clients en toute transparence pour expliquer ses difficultés.
René Halphen considère réaliser un acte de gestion essentiel afin de protéger “Poterie Lorraine”. “C’est une mesure de protection pour pérenniser l’entreprise” précise t-il. “L’important c’est de conserver la confiance de nos salariés, de nos clients et de nos fournisseurs.” Déjà de nombreux messages d’encouragements lui ont été adressés.
(1) – 23/06 Validation par le Tribunal de Commerce du règlement Judiciaire avec une période d’observation de 6 mois dans le cadre d’un plan de redressement et de continuation de l’activité.
Lettre adressée aux clients de la Société Poterie Lorraine
POTERIE LORRAINE s’est placée en état de cessation de paiement. Cette décision est la seule qui s’est offerte à moi, compte tenu de la situation.
Elle me paraît également la meilleure pour les salariés de la société, ses clients et la pérennité de la société elle-même – en laquelle je crois.
En effet, j’ai mis en place un plan d’économies, mais il ne portera véritablement ses fruits qu’en 2016. La cession d’actifs est en cours et doit-nous apporter à bref délai un ballon d’oxygène salutaire.
J’avais entrepris depuis plusieurs mois des négociations avec nos principaux fournisseurs pour étaler nos dettes : leurs propositions n’ont pas été suffisantes pour éviter la situation de ce jour.
Notre activité est victime comme beaucoup de la crise, mais également de divers autres éléments comme une augmentation très importante des tarifs du gaz et de l’électricité.
La procédure du redressement qui s’ouvre permettra un étalement dans le temps de nos dettes ; cet étalement, conjugué avec la confiance de nos salariés, qui est acquise, et celle de nos fidèles clients, dont vous êtes, fait que je crois fermement en le redressement de Poterie Lorraine.
Je reste à votre entière disposition pour répondre à toutes vos questions et compte sur votre fidélité,
René HALPHEN