Présentation d’un jardin en ville où la biodiversité a trouvé son nid douillé. C’est une terrasse 100% autonome.
Suspendue au cœur de la ville, cette terrasse est un modèle d’éco-jardin autonome : production d’énergie, de fruits et de légumes bio, récupération d’eau de pluie, compost…
Superficie : 62 m2
Localisation : Paris 8e
Biotope : continental
Eco-jardin : 5/5
Eléments du jardin :
Le Bois :
Le bois européen peut supporter les intempéries s’il est imputrescible (douglas, châtaigner, mélèze, acacia) ou s’il est rétifié, c’est-à-dire transformé par pyrolyse. Ce traitement thermique à température modérée (180 à 250°) modifie les molécules de lignine du bois. Le procédé de rétification est une technique peu énergivore. Son bilan énergétique se situe entre le bois massif et les bois reconstitué. Le principal avantage du bois rétifié est d’avoir un impact environnemental très faible, sans commune mesure par rapport aux bois exotiques couramment utilisés dans les aménagements extérieurs.
Plantes bio :
Le plus difficile est de trouver des plantes cultivées biologiquement. La pépinière Croux dispose d’une filière bio, qui nous fournit ici des arbrisseaux et pins sylvestres. Les Pépinières de la Bambouseraie d’Anduze ont créé une filière de production biologique.
Capteurs solaires photovoltaïques :
Avant de vous lancer dans le solaire, commencez par prévoir un éclairage économe en énergie. C’est l’approche la plus durable. L’installation de capteurs soulève en effet plusieurs questions. Il faut de nombreuses années de production électrique pour amortir l’énergie dépensée lors de la fabrication et du recyclage d’un capteur solaire photovoltaïque. Le choix de l’énergie solaire en éclairage de jardin devient intéressant à condition de relier le capteur au réseau EDF et de revendre les excédents.
Récupération et économie d’eau :
Économiser l’eau est un défi important, et même si les solutions existent, les mettre en œuvre au sein d’un immeuble n’est pas si simple. Récupérer l’eau de pluie, trouver un lieu pour la stocker, prévoir une solution en cas de pluviométrie insuffisante… La récupération se fait en général par une dérivation sur la gouttière de votre maison ou sur la colonne d’eau pluviale de l’immeuble si vous habitez en ville. L’eau est stockée dans un réservoir.
S’il est fait sur mesure, il peut être caché dans un caisson de bois servant de banc ou sous l’épaisseur du plancher d’une terrasse. Si le réservoir n’est pas placé suffisamment haut (manque de pression par gravité), il est nécessaire d’installer une pompe qui se déclenchera en fonction des besoins : arrosage manuel ou électrovannes de l’arrosage automatique. Dans ce dernier cas, prévoir une bascule sur l’eau de ville en cas de déficit pluvial.
Camille Muller
La force de Camille Muller, c’est qu’il crée de véritables lieux de vie, de communication et de partage.
Le paysagiste invite le client à découvrir ses propres envies et à participer aux étapes de la création. De cette émulation naissent le caractère et l’âme du jardin.
« Si, pour Camille, aucun lieu n’est indigne de recevoir un jardin, il se montre plus exigeant à l’égard de ses clients : au même titre qu’un enfant, un jardin s’inscrit dans la durée et demande beaucoup de patience et de générosité. » Claire de Virieu
Idées des tarifs :
Les prix sont donnés à titre indicatif, chaque jardin étant unique. Ils comprennent les études, les modifications d’infrastructure, les végétaux et leur plantation, l’arrosage automatique et éventuellement l’éclairage.
Jardin de ville, de 100 m2 à 700 m2 :
de 50 000 € à 250 000 € H.T.
Jardin de campagne, de 5 000 m2 à 3 hectares :
de 100 000 € à 400 000 €/700 000 € H.T.
Terrasse, pour 80 m2 : 140 000 à 180 000 € H.T
Contacts :
www.camillemuller.com
Tel: de préférence le lundi matin, au +33 1 43 67 46 95
Mail: avec quelques photos du site et si possible un plan : contact@camillemuller.com