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La passion des " nac " d'un vendeur en animalerie

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A sept ans, Johann, enfant de l’Oise, a adopté son premier poisson rouge. Dix-huit ans plus tard, le jeune homme s’est constitué une véritable arche de Noé dans sa maison de La Crèche : ici, le boa, le caméléon, les deux pogonas, les deux couleuvres asiatiques, l’américaine couleuvre elaphe guttata et les poissons vivent comme des coqs en pâte. Il faut dire que leur hôte a les qualités requises pour les dorloter. Johann Petry est vendeur chez Animal & Co. Et si on ne le trouve pas dans l’animalerie de Chauray, on le rencontre au gré des aquariums qu’il nettoie chez les particuliers.

Le plus mordant c’est le hamster !

Entré dès 14 ans en stage à l’école animalière de Cravans qui l’a formé, ce fan de reptiles est effectivement tombé dans la marmite exotique quand il était tout petit. Monsieur est un contemplatif. « Les gens qui perdent leur temps à regarder la télé diront que je perds mon temps à regarder mes animaux », lâche-t-il, malin. Chez lui, c’est un spectacle permanent.

Élise a fini par partager aussi sa passion. « La première fois qu’il m’a amené le boa, j’ai hurlé ! C’était le jour de son anniversaire… il m’a raconté qu’on lui avait offert… », rigole la jeune femme. Tu parles, Charles ! On n’est jamais si bien servi que par soi-même et Johann s’était payé là son premier reptile. Un peu plus de deux ans plus tard, la demoiselle boa de la maison glisse sur son maître avec volupté.
« C’est un engagement quand on sait qu’un boa vit une trentaine d’années. Elle mesure 1,50 m et ira jusqu’à 2,30 m. Le fait d’en voir en magasin depuis huit ans me tentait, mais je voulais apprendre l’animal, savoir si j’étais capable de m’en occuper, surtout, et de l’assumer. Cela n’a rien à voir avec tous ces achats compulsifs que l’on retrouve ensuite sur des pages entières du Bon Coin », tempère le jeune rappeur que l’on croise aussi sur Internet sous son pseudo de LaskarOmic.

Son regard affûté de vendeur en animalerie est très intéressant pour éclairer ce phénomène de mode des nouveaux animaux de compagnie (Nac). « On a vraiment tous les profils d’intéressés : ceux qui ne pensent pas même avoir des reptiles à la maison, avec des tortues domestiques ou des lézards. Et les passionnés du comportement, amoureux de l’esthétique, plutôt des jeunes de 20 à 35 ans. Je repère assez vite les actes compulsifs. Dans ces cas-là, j’insiste plutôt sur les inconvénients… », confie Johann.

C’est un budget

La passion a un coût. Entre le matériel et les animaux, Johann a investi un millier d’euros. Ce n’est pas tout. Ici, les grillons qui chantent sont consommés par les pogonas, les souris et autres rats congelés pour nourrir les serpents, les criquets pour le caméléon : il faut compter 250 € de budget mensuel pour alimenter ces charmants protégés.
Même s’ils ne sont pas venimeux, ces reptiles n’ont pas forcément bonne presse.« Oui, c’est agaçant d’en entendre parler quand il se passe quelque chose de négatif. Pour leur équilibre, il est déconseillé de les manipuler à grande échelle. Et, au même titre qu’on ferme son portail quand on a un chien, les terrariums restent fermés. C’est logique de les garder sous surveillance. Ce sont des animaux, tout de même »,explique le passionné. Reste qu’il ne faut pas trop pousser madame le boa dans les orties. « Les Nacs qui m’ont le plus mordu sont pourtant les hamsters. Il y a plus de chances de se faire mordre par un hamster parce que lui, ne prévient pas ! Le serpent lui, vous montrera d’abord qu’il n’est pas content ».
Pas de vacances pour les reptiles, ni pour leurs maîtres. « On ne part pas », confirme Johann. A ses côtés, Élise s’est faite à son petit monde. Les deux seuls animaux qui portent un nom sont d’ailleurs ses chouchous : Kalash, madame pogona et Tchoupi, le caméléon. Magnifique caméléon, vraiment.

Sébastien Acker


Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2013/08/24/Chez-Tchoupi-le-cameleon-et-Kalash-le-pogona-1587729

La rédaction de JAF-info

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