Les croquettes de Royal Canin, destinées à l’export, étaient volées puis revendues sur internet. Lundi 14 octobre, les gendarmes ont interpellé cinq personnes à Arles soupçonnées d’être à l’origine de ce trafic.
Après plus d’un mois d’enquête, les gendarmes de la brigade de recherche de la compagnie de Vauvert ont mis fin, lundi 14 octobre, à un trafic de croquettes animales produites à l’usine Royal Canin d’Aimargues.
À l’origine de l’enquête, une plainte de l’entreprise, alertée par un réseau de distribution. Via Facebook, les produits, qui étaient destinés à l’export au départ de Fos-sur-Mer et qui étaient volés durant le fret, étaient proposés à la vente à des éleveurs à des prix défiant toute concurrence, 60 % moins cher de source proche de l’enquête.
L’intervention a mobilisé 50 militaires et plusieurs maîtres-chiens de Nîmes. Cinq personnes, de 35 à 50 ans, ont été interpellées à Arles. L’une d’elles est un conducteur de la société de transport chargée de convoyer la marchandise dans le port des Bouches-du-Rhône. Le deuxième la stockait et les trois autres procédaient à la revente.
Des perquisitions ont permis de découvrir pas moins de 320 sacs de croquettes, soit plus de 2 000 kg pour une valeur de croquettes estimée à plus de 11 000 €. Deux mois s’étant écoulés jusqu’à l’interpellation, le préjudice pourrait être plus conséquent. Il est en cours d’évaluation. Les investigations se poursuivent, notamment pour savoir qui achetait les croquettes. Celles récupérées par les gendarmes seront restituées à Royal Canin.