Le 12 mars, l’enseigne de jardinerie qui a germé à Hellemmes ouvrira son nouveau vaisseau amiral, près d’O’Tera. Une surface de vente deux fois plus grande que celle de Wambrechies, un restaurant nature et bois, un vaste parc-jardin… C’est bien plus qu’un magasin, insistent l’héritier des Capon et son associé.
Depuis la voie rapide, le chantier impressionne. La grande rotonde en bois ajourée, surtout. C’est le restaurant, adossé aux anciennes serres de la ferme du Sart, où se déploiera la surface de vente. « Le restaurant est le cœur du complexe, vraiment intégré au magasin, contrairement à celui de Wambrechies », explique Jean-Pierre Richard. Surtout il été conçu pour rappeler notre métier d’origine, l’horticulture », précise celui qui s’est associé à Hubert Capon, le fils des fondateurs, il y a 15 ans.
Dans la salle aux murs en rondins, trois arbres perceront le plafond. Au printemps et à l’automne, les clients pourront s’installer dans le jardin d’hiver, éclairé par de grandes baies vitrées, où les plantes seront reines, Et quand enfin, il fera beau. direction la terrasse, au pied du parc-jardin, engazonné au printemps dernier, qui prolonge celui qu’O’Tera a aménagé à la place de son labyrinthe. Les familles qui viennent en nombre le dimanche pour caresser les animaux, ou poser le petit sur le dos d’un poney, auront plus d’espace pour se détendre.
« À Wambrechies, l’espace extérieur, accessible toute l’année, est un jardin botanique. Ici, ce sera des scènes à vivre, dont nos clients pourront s’inspirer », précise Jean-Pierre Richard, qui, pour se différencier, mise sur les services, les conseils et les animations gratuites. Le plus indispensable, pour contrer les grandes surfaces belges, ces temples XXL de l’horticulture discount. Elles surveillent de très près ce qui se passe de l’autre côté de la frontière.