Pour ses amis, les commerçants et les personnes qui étaient habituées à ses blagues « bon enfant », Claude Tarot fait une bien mauvaise farce. Le fleuriste retraité de la rue de la République est décédé mardi soir, à l’âge de 67 ans, des suites d’une longue maladie. Il avait créé en 1979, avec son épouse, sa boutique de fleurs dans la très belle maison dite « des Têtes ». Face à la désertification commerçante de la rue de la République, Claude Tarot, l’entrepreneur battant, y avait ouvert une seconde boutique de décoration florale, L’Églantine, en 1989.
C’est d’ailleurs dans ce deuxième magasin que Claude et son épouse ont l’idée d’organiser, en 1992, le premier Salon du mariage à Issoudun, en accueillant quelques exposants. Vingt-trois éditions plus tard, la manifestation – désormais organisée par l’association Itinéraire pour un beau mariage – a pris l’ampleur qu’on lui connaît et réunit chaque année une quarantaine d’exposants au Pepsi. Entre-temps, Claude Tarot s’était aussi investi dans les animations commerciales de la Croix-de-Pierre, à l’occasion des fêtes de Noël, de Pâques ou de la Saint-Valentin. C’est avec un pincement au cœur qu’il avait définitivement tiré le rideau de son magasin, en juin 2005, mettant ainsi un terme à quarante-quatre années de vie professionnelle.
Il aimait la photographie et les voyages et réservait une attention toute particulière à sa famille : son épouse, Joëlle, et ses filles, Aurélie et Sarah, qu’il associait à son métier et à sa passion pour les fleurs.
Ses obsèques seront célébrées ce mardi 1er avril, à 10 h, en l’église Saint-Cyr.