Toujours plus d’entreprises et de salariés touchés dans l’horticulture. Les présidents de tribunaux de commerce parlent de « marasme » économique et l’horticulture est particulièrement visée. Mais où la filière de la distribution s’approvisionnera dans l’avenir ? la question devient de plus en plus poignante !
PEPINIERES BONTEMPS (33) – SAUVEGARDE
Le défaut de paiement de trois clients importants (300.k€) a obligé Monsieur BONTEMPS à demander au tribunal de commerce l’ouverture d’une procédure de sauvegarde. Cette procédure concerne les entreprises qui ne sont pas en cessation de paiement. Le but est de permettre une réorganisation de l’entreprise et donc assurer sa pérennité, l’emploi et le paiement des créanciers.
“J’ai reçu de nombreux soutiens : de mes clients, de mes fournisseurs et de mes salariés. Pas de plan de licenciement en vue . Nous souhaitons rebondir et sortir de cette situation par le haut “ conclut sereinement Monsieur BONTEMPS.
PEPINIERES LEVAVASSEUR (49) – EN REDRESSEMENT
Pascal LEVAVASSEUR souligne avec dynamisme et précision sa situation et ses ambitions : ” La baisse de la demande et des impayés m’ont obligé à prendre cette décision. Le marché de la pépinière est étroitement lié à la “mise en chantier” qui est en baisse depuis 2012. Nous avons également subi les conséquences désastreuses du climat de 2013 dans nos cultures de pleine terre (impossibilité de traiter les mauvaises herbes). Mon objectif à court terme est de retrouver un format de charge en rapport avec le marché qui est très chahuté. Nous avons restructuré la production, amélioré qualitativement l’offre, retrouvé des compétences en ressource humaine. Enfin, l’ensemble des fournisseurs continue de nous accorder leur confiance.”
DISPOVERT (78) – LIQUIDATION
Le 24 septembre dernier, le tribunal de commerce d’Angers a placé en liquidation Dispovert (10 salariés), de Rambouillet, spécialiste du négoce de végétaux. La SARL est gérée par Hubert Flamand qui dirige également les Pépinières Détriché à Saint-Lambert-des-Levées (30 salariés) et le GFA de Bel-Air aux Ponts-de-Cé. Aucune solution semble en vue pour cette entreprise.