« Nous nous concentrons sur la vente des végétaux. Nous nous désengageons de la production horticole », résume la direction de Jardiland. La stratégie de l’enseigne est claire : elle coupe sa branche de production horticole et préserve ses 204 magasins. Le magasin Jardiland d’Angers, située dans la zone artisanale de la Hoirie à Beaucouzé, n’est pas concerné par le plan de bataille échafaudé par le groupe. Tout simplement parce que ce magasin (20 salariés), de même que ceux de Saumur, La Flèche, Vannes et Lorient, appartient à la société Ernest Turc, le leader français du bulbe, à Andard, dans la vallée de l’Authion.
Il va pourtant connaître un changement de destinée. Les établissements Turc attendent le feu vert de l’Autorité de la concurrence pour céder ses cinq jardineries (110 salariés, 16 millions de chiffre d’affaires) à la société financière Sofia, à Saint-Nazaire. Sofia, via sa filiale Jardi play exploite déjà trois magasins Jardiland en Loire-Atlantique.
