Concernant la loi adoptée par les parlementaires pour lutter contre la maltraitance animale, nous souhaitons dénoncer la vérité cachée sur les chiffres de l’Abandon.
Nous pouvons lire sur le projet de mission du député les chiffres détaillés des abandons, fournis en son temps par l’I-CAD.
https://loicdombreval.fr/wp-content/uploads/2020/10/Rapport_Dombreval.pdf
Le député parle de 300 000 chiens et chats abandonnés. Les chiffres que l’I-CAD lui a fourni sont de 78 721 chiens et 223 688 chats, dont voici le détail pour le moins surprenant:
- Animaux entrés morts en fourrières – 2 300 chiens et 27 300 chats soit 29 600.
- Animaux entrés en fourrières, décédés ou euthanasiés – 7 157 chiens et 78 852 chats soit 86 009.
- Animaux non identifiés en refuges – 47 467 chiens et 119 352 chats soit 166 819.
- Animaux identifiés, cédés aux refuges -12 106 chiens et 4 527 chats soit 16 633.
- Animaux identifiés en refuges non récupérés – 9 691 chiens et 1 657 chats soit 11 348.
On peut constater que sur ces 302 409 chiens et chats que l’on retrouve sur les données de l’I-CAD, il est improbable de trouver des chiots et chatons en provenance de l’animalerie.
Les chiffres concernant les chats sont la preuve de l’amalgame injustifié établi par la loi du député. Sur 231 688 chats, seulement 6 184 sont identifiés et ne sont pas des chatons.
On peut se poser la question, à savoir pourquoi ce tableau n’a pas été mis en avant pour expliquer ces soi-disant abandons ?
- On peut affirmer que 282 428 animaux ne proviennent pas de l’animalerie.
- On peut affirmer que 16 633 animaux sont des abandons volontaires.
- On peut affirmer que 11 348 animaux identifiés et non récupérés nécessitent de mettre leur propriétaire devant leur responsabilité.
Combien d’amendes ont été délivrées sur les 11 348 animaux identifiés et non récupérés ? Il y a un mystère absolu sur ces données…
Une loi existe, pourquoi ne pas l’appliquer avant d’en établir une nouvelle ?
« L’abandon d’un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité est puni d’une peine allant jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 € d’amende ».
En 1 mois la vente de chiots et chatons en animalerie a baissé de moitié à l’annonce de cette loi.
Pourtant, d’après les campagnes de la SPA, les refuges croulent à nouveau sous la pression des abandons de chiens et de chats. C’est bien la preuve du mauvais choix que nos parlementaires ont fait en votant l’interdiction de vente de chiots et de chatons en Animalerie.
Les parlementaires aussi peuvent se tromper mais seront-ils capables de reconnaitre leur erreur et faire machine arrière sur l’article 4 quinquies?
Nous voulons que chacun et chacune d’entre vous puissent apprécier pourquoi le PRODAF a dénoncé depuis le début, l’article 4 quinquies et demande sa séparation de la loi contre la maltraitance animale adoptée le 18 novembre au Sénat:
Interdire la vente de chiots et de chatons en Animalerie favorise le trafic d’animaux et ne changera pas la triste réalité des abandons.
René Michau – Président du PRODAF
Une réponse
Bonjour,
je souhaitais vous poser une question les chiots deviennent des chiens ? Et les chaton des chats ?
Alors pourquoi ne pas considérer l’abandon de chiens adultes et chats adultes issus de de l’animalerie?
Peut être n’ai je pas tout compris
Merci de m’avoir lu j’espère avoir été clair dans mon questionnement.
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