M. Maucourant,
Nous avons bien reçu votre retour sur la proposition de loi 3661 visant à lutter contre la maltraitance animale.
Nous avons pleinement conscience des changements importants qu’implique l’amendement déposé par M. Dombreval, visant à interdire la vente de chiots et de chatons en animalerie d’ici 2024.
Ce vote résulte d’un processus démocratique et a reçu l’approbation de l’ensemble des rapporteurs, ainsi que de nombreux députés issus de partis politiques différents.
Cela est en cohérence avec une évolution des aspirations sociétales : un sondage Ifop de janvier dernier montre que 61% des Français sont opposés à la vente de chiots et de chatons en animalerie, soit 4 points de plus que l’année dernière.
Devant cette évolution indéniable de la manière de considérer l’animal de compagnie, il est préférable de légiférer en la matière, pour permettre une adaptation des filières en conséquence.
Les motifs qui ont conduit M. Dombreval à déposer cet amendement demeurent inchangés : ces modalités de vente véhiculent une image d’animal objet, elles alimentent des importations illégales de chiots originaires d’Europe de l’Est et en permettent pas des conditions de développement adéquates pendant la période dite “sensible”.
Il est bien évident que certains professionnels exercent cette activité de bonne foi, avec une éthique de respect de la législation et des conditions de vie de l’animal. Cependant les pratiques globales de la filière et leurs conséquences sur la situation des chiens et des chats en France nous a conduit à amender dans le sens d’un arrêt des activités, de la même manière qu’au Royaume-Uni ou en Californie.
Si ces dispositions pénalisent effectivement les vendeurs de chiots et de chats en animalerie, les évolutions actuelles et les soins croissants apporté par les Français à leurs animaux ne peuvent être que globalement favorables à la filière dans son ensemble. Nous sommes certains que les professionnels des services apportés aux animaux ont des perspectives de croissance importantes.
Nous restons à votre écoute, et sommes soucieux de permettre à la filière une transition dans les meilleures conditions.”
Une réponse
En résumé : je vous ai entendu, mais on a raison, la voix démocratique à parlé”
Est-ce que le fait d’interdire la vente en animalerie (bien que vous confirmez ridicule en chiffre, avec des animaux parfaitement tracés et soignés), va faire stopper la vente de chiens et chats ? Sincèrement… ce n’est pas objectif.
Mr Dombreval cite l’exemple des pays européens vertueux. Pourtant les chiffres sont là.
La vente de chiens et encore plus de chats est très forte dans toute l’Europe.
Dans le raisonnement, au lieu d’interdire bêtement la vente de chiens/chats en animalerie, il n’y a qu’a interdire leur vente tout court !
Toujours pas d’éclaircissement sur les autres éspèces d’animaux concernés par la loi ? oiseaux, rongeurs, poissons…