« Chers collègues,
Nous clôturons la troisième semaine de confinement, une semaine où nous aurions dû être en plein cœur de notre saison.
Mais notre filière est à l’arrêt, totalement bloquée, sacrifiée, les trésoreries se tendent, les plantes, elles, n’attendent pas, elles continuent de pousser. Déjà de nombreux lots ont été jetés.
Dans ce contexte extrêmement tendu pour nous tous, je voulais d’abord vous remercier de vous être mobilisés, partout en France, pour alerter l’opinion publique, les élus, sur notre situation. Cet effort va payer, c’est certain.
Vous remercier aussi pour tous les dons que vous avez faits, les belles initiatives prises pour saluer le travail des soignants. Notre filière a du cœur et vous le démontrez tous les jours.
A VAL’HOR, avec l’ensemble des fédérations professionnelles, nous avons engagé cette semaine deux chantiers : la recherche de fonds au niveau européen pour compenser les pertes, la mise en place de groupes de travail pour préparer la sortie de crise.
Nous travaillons sur tous les fronts : du très court terme au long terme.
Demain ne sera plus comme avant. Mais demain, j’en suis certain, nous aurons besoin encore plus de fleurs, de plantes et de beaux paysages. »
Mikaël Mercier, Président de VAL’HOR et Pépiniériste
La stratégie d’alerte de la filière du végétal sur les pertes de végétaux
et l’ampleur des baisses de chiffre d’affaires liée à la saisonnalité forte de l’activité
Au niveau national
Le ministre de l’Agriculture a été le premier alerté dans la mesure où VAL’HOR est une Interprofession Agricole. Il nous a fait un premier retour encourageant : « la filière horticole fait partie des 3 filières agricoles pour lesquelles il faudrait engager des mesures d’exception pendant cette crise et notamment pour dédommager les pertes de culture. » Il nous a demandé d’estimer précisément les pertes en végétaux, les baisses de chiffre d’affaires et les impacts sur l’emploi, ce que nous avons rapidement engagé avec l’aide des instituts d’étude qui étudient en temps normal les entreprises de la filière (production, commerce de gros, commerce de détail et paysage). Vous allez être sollicités prochainement par l’un des instituts d’étude.
la filière horticole fait partie des 3 filières agricoles
pour lesquelles il faudrait engager des mesures d’exception pendant cette crise
et notamment pour dédommager les pertes de culture.
Le ministre de l’Agriculture
Le Premier ministre a ensuite été alerté par courrier le 27 mars. (cf ci-dessous)
Au niveau local
Merci à tous les professionnels du végétal qui se mobilisent au niveau local et ont propagé l’alerte. Dans la mesure où l’épidémie n’impacte pas les départements de manière égale, le traitement des demandes est différencié localement. On observe donc des dérogations préfectorales (plants potagers notamment) et nous vous invitons à bien vérifier auprès de votre préfecture la véracité de telle ou telle information qui déroge à une interdiction nationale.
Au niveau européen
VAL’HOR et ses fédérations ont pris l’initiative de travailler avec une « task force » européenne des associations du végétal : Copa-Cogéca et l’ENA pour les horticulteurs et pépiniéristes, l’AREFLH réunissant les productions fruitières, légumières et horticoles, Union Fleurs pour les grossistes en fleurs et plantes, Anthos pour les bulbiculteurs.
Lettre adressée à Edouard Philippe Premier Ministre
Cliquer sur l’image pour télécharger l’ensemble de la lettre
2 réponses
Bonjour à tous.
Nous sommes Horticulteur Fleuriste, aujourd’hui, nous avons le droit de livrer mais pour ce mois-ci= Avril, Mai, peut’ on mettre un “Drive” en place???? et à qui demander l’autorisation????
Bonjour… Pourquoi pas mettre en place un drive, meme si je recommande plutot les livraisons….Pas d’autorisation à demander plus particulièrement pour mettre un drive en place https://www.jardinerie-animalerie-fleuriste.fr/actualites/coronavirus-exclusif-dispositions-pour-les-jardineries-et-fleuristes-livraison-et-retrait-de-commande-drive-click-and-collect/544394/