La morosité des neuf derniers mois gomme l’embellie du premier trimestre. L’année s’achève sur des ventes en recul de -0,9% en cumul annuel. Les raisons sont multiples. Point inquiétant : tous les secteurs sont à la peine, à l’image du jouet et de la parfumerie.
Le commerce spécialisé enregistre une année 2012 décevante, avec des ventes en léger recul de 0,9% en cumul annuel, les trois derniers trimestres ayant effacé l’embellie enregistrée en début d’année (+2,1%). Des données dévoilées ce lundi par Procos, la fédération professionnelle du commerce associé. « Le commerce spécialisé n’a toujours pas rattrapé ses niveaux d’activité d’avant la crise de 2009 », note Procos.
Démarrage tardif des congés, baisse des achats de Noël.
Dans le détail, pour le mois de décembre, l’activité reste négative (-3,50%), contrairement à décembre 2011 qui avait enregistré une hausse de 3%. Si le nombre de jours ouvrables, identiques en décembre d’une année sur l’autre, n’est pas en cause, le démarrage plus tardif des congés d’hiver, la baisse des achats de Noël et l’augmentation des ventes sur Internet ont en revanche pesé sur l’activité, précise Procos. Plusieurs sondages avaient mis en avant le “stress” des Français quant à leur budget pour les achats de Noël.
Le centre-ville, le plus touché
Ce fort recul mensuel pénalise principalement les centres commerciaux de centre-ville (-4,4%) et ceux de la périphérie qui chutent de 3,9% dans les moyennes surfaces et 2,3% dans les boutiques en galerie marchande.
Tous les secteurs à la peine
Un autre constat peut inquiéter les professionnels : tous les secteurs sont à la peine, “même les segments de marché traditionnellement dopés par les fêtes de fin d’année”, comme les secteurs du jouet, de l’animalerie, du petit électronique, de la parfumerie, etc, ajoute la fédération.
En revanche, le secteur de l’alimentaire spécialisé finit le mois de décembre légèrement positif.
http://www.lsa-conso.fr/les-ventes-de-non-alimentaire-reculent-legerement-en-france-en-2012,137764