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Les jardineries n’ont plus la cote se désole Benjamin Dejardin, le président de la FNMJ

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Les jardineries à la recherche d’une nouvelle clientèle – Le bouleversement du rythme des saisons conjugué à un nouveau comportement des consommateurs imputent l’activité des 1.200 jardineries en France, dont le chiffre d’affaires a encore reculé de 1 % au cours du premier semestre. Pour résister, elles revoient leurs concepts.

Les jardineries n’ont plus la cote. « Jusqu’au milieu des années 2000, notre croissance annuelle était à deux chiffres. Les activités des jardineries ne progressent plus, elles ont même baissé de 1 % au cours du premier semestre de 2018 », se désole Benjamin Dejardin, le président de la Fédération nationale des métiers de la jardinerie, qui regroupe 1.200 points de vente et 18.000 salariés.

Si les végétaux d’intérieur continuent d’augmenter de près de 10 %, l’équipement et l’aménagement extérieur sont en retrait respectivement de 8 et 4 %. Pour expliquer cette situation, le responsable pointe du doigt les changements climatiques qui « cassent le rythme habituel des achats ». Initialement, les consommateurs plantaient fleurs et arbustes de mars à mai.

Cette année, le printemps a démarré mi-avril, les acheteurs ont réclamé des produits jusqu’en été. Les pépiniéristes en manquaient, les approvisionnements se sont portés sur l’étranger, quand cela était possible.

Benjamin Dejardin met aussi en exergue le nouveau comportement des clients « qui ont, pour la plupart, perdu le lien entre le jardinage et les saisons », la période où se plantent les arbres, où s’effectuent les semis. Les jardineries, dont la moitié du chiffre d’affaires est réalisé le week-end avec des clients moins « ruraux », doivent donc s’engager dans de nouveaux concepts dont les produits sont moins dépendants des caprices du ciel et plus à même de répondre aux exigences des consommateurs.

Des produits alimentaires dans les magasins

Le groupe coopératif In Vivo, déjà propriétaire de Gamm Vert et Delbard, vient de reprendre Jardiland. Pour ces enseignes, qui regroupent 1.400 magasins – pour la plupart en franchises -, InVivo cherche de nouvelles activités afin d’étendre son offre de produits. A son parc de jardineries, il va joindre des espaces alimentaires, si possible de produits d’origine locale. Ils seront vendus sous les marques « Frais d’Ici » mais aussi « Bio and Co » dont InVivo finalise l’acquisition .

« L’idée, indique-t-on à la direction du groupe, est de créer des magasins alimentaires adossés à des points de vente de jardinerie. » Les lignes de caisses seront partagées. L’objectif est de créer 150 magasins de ce type dans les sept prochaines années.Les autres enseignes s’exercent au drive ou au click and collect qui permet de réserver chez soi avant de venir retirer les produits en magasin.

De son côté, Espace Emeraude, dont l’offre des 95 magasins se partage entre le jardin et le bricolage, en revoit totalement l’esthétique extérieure et les aménagements intérieurs. Fini l’aspect entrepôt, les produits grand public sont situés à l’entrée, ceux pour les professionnels au fond. Le groupe espère ainsi attirer dans son sillage « des jardineries indépendantes existantes et spécialistes de la motoculture pour atteindre 130 à 150 magasins dans cinq ans », indique l’entreprise.

Les créations de magasins sont désormais l’exception, note la Fédération professionnelle. Elles le sont d’autant plus qu’Internet risque de rapidement bousculer le marché comme cela commence à se faire sur le marché du bricolage. D’après les tendances annuelles de Promojardin , le chiffre d’affaires des achats sur Internet représente seulement 3 % du total, mais ses ventes de produits de jardinerie ont augmenté de 16 % l’an dernier. D’où l’initiative de Botanic. L’enseigne propose, avec la collaboration du site Internet Ciboulette.com, un service de potager urbain bio par abonnement. Le client -le service est actuellement centré sur Paris – reçoit chez lui, tous les deux mois, de nouveaux plants d’aromates, de fruits et de légumes. Le choix des semis pour balcons et jardins n’est pas effectué au hasard, mais en fonction des expositions du logement.

La rédaction de JAF-info

La rédaction de JAF-info

Le site de presse en ligne JAF-info | Jardinerie Animalerie Fleuriste est une publication des Editions Média-Talents réservée aux professionnels Créé en 2011, il concentre plusieurs sources d’informations : Une information journalistique - Une veille par la curation d’articles publiés sur le web - Des échanges avec la communauté des professionnels de la filière pour l’essentiel Ce média inédit a pour objectif de diffuser une information plutôt économique et d’actualité en continu de la profession : La distribution du jardin, des fleurs et des Animaux de compagnie. Réactif, souple, facilitant les échanges, les partages sur les réseaux sociaux et les mises en relation, son but principal est de surligner les Talents qui composent la filière. 1er média gratuit en ligne des Distributeurs de la Nature ! Indépendance, transparence et confiance : Aucun actionnariat ou intérêt dans une société ou association. La publication ne vit que du soutien de ses annonceurs
Origine : Veille – Curation
Signature : Stanislas du Guerny LES ECHOS
Crédit photo : Photo Générique ou logo société
Source :

-https://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/0600061889240-les-jardineries-a-la-recherche-dune-nouvelle-clientele-2220221.php

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