Parmi les mesures évoquées par le Gouvernement en cas de tension sur le réseau électrique cet hiver figurent des possibles délestages au cas par cas sur décision des préfets.
De nombreuses jardineries et animaleries disposent d’espaces de vente d’animaux vivants. Ces magasins ne sont pour la plupart pas équipés de générateurs de secours. Des coupures, même de courte durée, risquent de porter gravement atteinte au bien-être animal avec des conséquences sur leur état de santé et cela en dépit des mesures de prévention que les professionnels mettent déjà en place dans leurs magasins.
Par ailleurs, concernant l’aquariophilie un risque avéré de mortalité existe. En effet, l’absence d’électricité rendra impossible l’alimentation en oxygène des aquariums ainsi que la filtration de l’eau et le maintien de la température nécessaire ce qui conduira inévitablement à la mortalité de très nombreux poissons.
Une problématique dont s’est immédiatement saisi Jardineries et Animaleries de France.
« Nous avons demandé au Ministre de l’Intérieur une dérogation aux coupures pour les animaleries et l’ensemble des points de vente disposant d’un espace dédié avec des animaux vivants. Nous avons pleinement conscience des responsabilités qui sont les nôtres et nous sommes engagés pour plus de sobriété énergétique au sein de notre secteur et au travers de notre interprofession, mais il s’agit ici de ne pas porter atteinte à la santé voire à la vie d’animaux vivants. Cela doit être une priorité. »
confirme Benjamin DEJARDIN, Président de la Fédération.
Partout en France, la Fédération a décidé de rentrer également en contact avec l’ensemble des Préfets afin de les alerter sur le sujet et de s’assurer un maximum de continuité pour le bien-être des animaux dont les professionnels prennent soin tous les jours.
