Cela fait quatre ans que la jeune fleuriste, originaire d’Athis-de-l’Orne, a monté son propre commerce. Un pari osé mais réussit.
La boutique Autour d’une fleur à Athis, qui a éclos il y a 4 ans, fait son bonhomme de chemin. « L’entreprise tourne bien », se réjouit Kathy Moulin, propriétaire du commerce. Cette jeune auto-entrepreneuse a fait le pari à 21 ans de monter sa propre boutique. Une audace qui lui a permis de décrocher la troisième place au trophée des Femmes dans l’artisanat. Un titre qui récompense surtout le pari risqué de la jeune femme plus que les compétences. « Pour moi, se lancer à 21 ans, ce n’était pas trop tôt. À cet âge, là, on se pose beaucoup moins de question, et on n’a pas de contraintes privées. Je me suis toujours demandé si j’aurais ouvert ma boutique en restant cinq ans de plus salarié. »
Pour se lancer, Kathy s’est donc laissé guider par son insouciance et son envie de liberté après deux ans comme employée. « J’avais envie d’être indépendante et pouvoir faire les compositions que je voulais. » Pour ouvrir sa boutique, la jeune auto-entrepreneuse a dû démarcher les banques pour faire un emprunt. Une étape moins laborieuse que prévue. « J’ai eu un premier refus sous le motif que j’étais trop jeune. Mais la deuxième banque a accepté. » Elle rachète l’ancien local de l’office de tourisme et l’appartement au-dessus.
Depuis, Kathy Moulin enchaîne des semaines corsées. Les vacances ? Elle n’y a pas goûté depuis un moment. Et les week-ends défilent vite. Mais la jeune femme ne se prive pas de sa jeunesse pour autant. « Je profite de mon samedi soir pour sortir et voir des amis. C’est différent, on arrive plus tard que les autres et on part plus tôt parce que j’ouvre le dimanche. C’est un peu dur parfois mais le but ce n’est pas de se couper de ses proches. » La fleuriste a pour objectif d’aller au bout de son emprunt qui s’achève dans trois ans. Avant de peut-être se lancer de nouveaux défis : « J’aurai envie de changement. J’aimerai bien devenir professeur. »
3 réponses
test commentaire
Bonjour,
Cet article est une catastrophe sur le plan de l’orthographe !
« un pari osé mais réussit »
Si cela avait été une tentative elle aurait été « réussite » ?
Et surtout « Je me suis toujours demandé si j’aurais ouvert ma boutique en restant cinq ans de plus salarié. » Passant le fait que « salarié » aurait du être « salariée » mais le « si j’aurais ouvert » est affligeant.
Ma lecture s’est arrêtée là.
Bon courage
Merci d’adresser votre remarque à Ouest France – rédacteur de l’article
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