Le groupe Jardiland a été mis en cause dans un reportage de France 2 pour sa responsabilité présumée dans le détournement de subventions publiques destinées à la formation professionnelle de ses salariés.
Il réfute ces accusations. Il les juge d’autant plus injustes que ses dépenses de formations sont supérieures à son obligation légale.
Le groupe Jardiland souhaite rappeler qu’il a toujours eu à cœur de former ses collaborateurs afin de leur permettre d’acquérir de nouvelles qualifications nécessaires à leur progression au sein de l’entreprise.
Il récuse les accusations selon lesquelles il aurait détourné des subventions destinées à la formation de ses salariés. Elles sont diffamatoires.
Jardiland a été tout simplement victime d’une escroquerie montée à son insu par deux anciens collaborateurs chargés du service formation de la société.
Ceux-ci ont détourné à leur profit des fonds pour leur seul bénéfice.
Ils ont trompé leur hiérarchie et leurs collègues de travail. Ils ont abusé de leur position dans l’entreprise pour falsifier différents documents et contrats et fabriquer ainsi de faux programmes de formation.
Ceux-ci s’ajoutaient en fait à ceux existants.
Gonflant artificiellement le nombre d’inscrits et le nombre d’heures de présence à ces programmes, ils ont mécaniquement augmenté le montant des subventions qui devaient être légalement prévues.
Puis ils ont mis en place un circuit frauduleux de fausses factures et de contrats fictifs pour détourner ces subventions vers des sociétés écran, complices de leurs forfaits.
Jardiland a immédiatement porté plainte dès qu’il a eu connaissance de ces malversations.
ll appartiendra désormais à la justice de désigner les vrais coupables et d’établir la vérité. Ce sera notre meilleure réponse aux accusations infondées de ce reportage.
Le groupe Jardiland souhaite rappeler qu’il a toujours eu à cœur de former ses collaborateurs afin de leur permettre d’acquérir de nouvelles qualifications nécessaires à leur progression au sein de l’entreprise.
Si le groupe Jardiland regrette son manque de vigilance face à ces escrocs de haut vol, il n’accepte pas que son intégrité et son honnêteté soient mises en cause de façon caricaturale.
L’entreprise a toujours respecté ses salariés et mis un point d’honneur à favoriser un climat social de qualité dont la politique de formation est un des piliers.
Jardiland n’a rien à cacher et est à votre disposition pour répondre aux éventuelles questions que vous pourrez lui poser sur son site.
Nous vous remercions de votre confiance et de votre fidélité.
Michel Conte
Président de Jardiland
CP – Source : http://www.jardiland.com/espace_presse/462/index.html
#cashinvestigation Jardiland retire sa plainte contre l’enquête de @BenoitBringer sur la #formationpro après dépôt de nos preuves en justice
— CASH INVESTIGATION (@cashinvestigati) 20 Avril 2015
5 réponses
Et pourquoi le Président du Directoire, Michel Conte serait-il coupable ? Au pire, coupable d’une trop grande délégation sans contrôle, de ses responsables de formation.. L’entreprise compte quelques milliers de salariés me semble-t-il. Difficile de connaitre chaque faits et gestes de chacun de ses salariés ! C’est pour ça que les cadres sont mis en place : ils sont responsables de leur service et peuvent être très habiles pour dissimuler leurs actes ! La preuve !
Et quel est le rapport entre cette histoire et le commerce de jardinerie ? Je ne pense pas que cette histoire ait à voir avec notre envie d’acheter leurs produits qualitatifs et notre joie d’aller flâner dans leurs rayons ! Et bien moi, je ne mélange pas, je suis cliente et je le resterai ! N’en déplaise à la concurrence !
La direction de Jardiland n’a pas vu passer ces millions d’€ et se dit victime d’un terrible complot en interne : c’est évident : qui pourrait encore en douter ?…
Ce qui est sûr en tout cas (outre que des « fusibles » ont sauté et/ou vont sauter) : c’est que leur image / notoriété est désormais bien tâchée aux yeux du grand public, et donc de leur clientèle !
Et ça c’est cata pour une enseigne dite « leader » de distrib. (rappelez vous Buffalo Grill sur un autre registre); mais très bon pour la concurrence.
Et puis, tout le monde sait parfaitement que dans ce genre d’affaires d’escroquerie aux deniers publics (quoiqu’ils disent et fassent) : il n’y a jamais de fumée sans feu…
Encore merci à Elise LUCET et son équipe pour les avoir démasqué…
JARDILAND PORTE PLAINTE CONTRE FRANCE TELEVISION
Communiqué de presse – Paris, le 03 octobre 2013 !
Jardiland a pris connaissance du reportage diffusé sur France 2 dans le cadre de l’émission Cash Investigation sur la formation professionnelle.
Il estime que l’enquête qui le concerne est totalement fantaisiste et ne repose que sur des allégations et déductions contestables.
Elle comporte de nombreuses erreurs et ne fait pas état des documents donnés aux journalistes qui prouvent que Jardiland est la principale victime de ce détournement et non son auteur.
Jardiland réaffirme qu’il a été l’objet d’une escroquerie montée à son insu par deux anciens collaborateurs.
Ceux-ci ont fabriqué de faux programmes de formation pour percevoir en toute illégalité des subventions des organismes collecteurs sans qu’à aucun moment Jardiland ne soit en mesure de le découvrir.
Les salariés de Jardiland ont bien réalisé les formations auxquelles ils étaient inscrits en 2008 et n’ont évidemment pas pu participer à des formations fictives qui n’étaient que des faux en écritures au final.
Qui peut croire que Jardiland a sciemment fabriqué de faux programmes de formation alors que son intérêt est d’accroître le niveau de qualification de ses collaborateurs dont elle forme plus de la moitié chaque année.
Qui peut croire que Jardiland a détourné de l’argent de l’OPCA alors que ses dépenses de formations sont chaque année deux fois supérieures à ce qui lui impose la loi.
Si Jardiland admet avoir confié trop d’indépendance et de pouvoir à son responsable de la formation auteur de l’escroquerie, il relève cependant que l’OPCA aurait du l’alerter des anomalies relevées dans les dossiers de financement qui lui étaient présentés par les complices de cette escroquerie.
La société aurait immédiatement porté plainte, comme elle l’a d’ailleurs fait en 2011 dès qu’elle a eu connaissance des conclusions de l’enquête administrative
Jardiland confirme que les seules subventions qu’il a perçues en 2008 sont justifiées et légales.
Elles se rapportent à des programmes de formation réellement effectués par ses collaborateurs et certifiés par les organismes de formation qui se sont chargés de les dispenser dont le plus important « l’Ecole Supérieur d’Agriculture » d’Angers.
Il rappelle que le circuit frauduleux mis en place par son ancien responsable de la formation était extérieur à Jardiland et rendait ce détournement totalement indétectable. Ce système a permis à ce dernier d’encaisser à titre personnel un million d’euros.
Les preuves, de son implication comme celle de son adjoint, tout deux l’objet d’une plainte nominative ont été apportées aux journalistes. Jardiland juge donc que sa mise en cause est totalement infondée et a donc décidé de porter plainte en diffamation contre France Télévision.
Jardiland souhaite que la justice puisse faire son travail et enquêter en toute indépendance et en toute objectivité afin de désigner les vrais responsables de ce détournement.
Jardiland/France 2 : le débat continue sur RBJ – 03/10/2013
Le Président de Jardiland réagit après le reportage diffusé hier soir par France 2 sur une affaire de formations fictives au sein de l’enseigne. “Un reportage à charge. Je vais vous dire comment cela s’est réellement passé…”. Benoît Bringer, auteur du reportage se défend et ” rejette tout à fait l’idée de vouloir transformer les faits”. Le débat se poursuit !
Pour lire la suite : http://www.rayons-brico-jardin.com/index_actu_article.php?CSPPARTC_action=article&CSPPARTC_articleUID=29387&Aname=EXCLUSIF___MICHEL_CONTE_DENONCE_UN_REPORTAGE_A_CHARGE_CONTRE_JARDILAND_____France_2_se_defend
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