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3 réponses
Confirmation :
Dans une lettre du 7 janvier dernier, Thierry SONALIER Directeur Général et Michel CONTE Président du Directoire de Jardiland confirment avec la prudence requise que les actionnaires et les partenaires financiers du Groupe Jardiland sont bien entrés en négociations exclusives avec le fonds d’investissement L-GAM, qui a formulé une offre d’achat et de prise de contrôle du Groupe JARDILAND.
Enfin ils terminent en précisant que : l’évolution de notre actionnariat sera un tournant majeur et une opportunité formidable pour notre entreprise.
Luc NAROLLES – Surligneur de Talents ! – Nantes – 14/01/2004
Un financier pour Jardiland
Marie NICOT
http://www.lejdd.fr/Economie/Entreprises/Un-financier-pour-Jardiland-646824
EXCLUSIF – L’enseigne de jardinerie est entrée en négociation exclusive avec le fonds d’investissement L-GAM qui apporterait environ 40 millions.
De drôles de jardiniers s’activent autour de l’enseigne Jardiland, spécialisée dans les semences, plantes et autres animaux de compagnie. Leur mission : sauver de la déroute plus de 200 magasins, qui emploient près de 6.000 salariés en France, et en Espagne. Selon nos informations, le fonds d’investissement L-GAM est entré en négociation exclusive avec Michel Conte, président du directoire et actionnaire majoritaire de Jardiland.
Le fonds, créé en octobre dernier, serait prêt à mettre sur la table environ 40 millions d’euros pour prendre le contrôle de l’enseigne. Yves Alexandre, ancien directeur d’Investcorp et cofondateur de L-GAM, n’a pas souhaité commenter l’information. La banque Edmond de Rothschild Corporate Finance serait à la manœuvre pour boucler cette opération financière à la fin du mois.
Un marché de 7,4 milliards d’euros
Il y a urgence. Ce nouveau partenaire financier arrive après deux ans de recherches infructueuses. Les comptes de Jardiland sont plombés par une dette d’environ 90 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 800 millions d’euros. Malgré une diversification dans la décoration, l’activité des magasins est restée soumise aux aléas météorologiques. En cas de sécheresse, d’inondations ou de gel, le client s’envole. L’enseigne a également perdu du terrain face à des concurrents comme Botanic, qui propose aux jardiniers écolos des engrais bio, et des conseils pour éviter l’usage de pesticides.
Chez Jardiland, fournisseurs et franchisés s’inquiètent de la fin de l’âge d’or. En novembre, l’un d’entre eux, Paul Gilles, franchisé basé près de Lyon-Saint-Exupéry depuis 2011 a lancé un appel au secours sur Twitter. Désemparé face à la baisse de sa trésorerie et de ses ventes, il raconte qu’il ne trouvait plus de soutien. Paul Gilles n’a pas connu la période faste mais bien révolue des années 1980, où Jardiland plantait son arc-en-ciel dans les zones commerciales. Créée en 1982, la marque séduit vite les aficionados des végétaux, ainsi que les néophytes. En dix ans, le leader français inaugure à marche forcée une bonne centaine de magasins, investit dans ses propres pépinières, et se déploie en Espagne.
Aujourd’hui Jardiland est certes concurrencée par les géants Carrefour, Leclerc… ou les enseignes de bricolage. Mais le marché du jardin (évalué à 7,4 milliards d’euros) en 2012 et celui de l’animalerie (4 milliards d’euros) demeurent épargnés par la crise. Les ventes de plantes d’extérieur ont ainsi augmenté de 6% l’année dernière. Autre atout : Internet ne s’octroie que 2% du marché. Contrairement à des enseignes comme Virgin, victimes des achats en ligne, les jardineries conservent des clients capables de parcourir des kilomètres pour choisir chaton, arbustes ou terreau
Jardiland en passe d’être repris par un fonds
Par Philippe Bertrand
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0203222075019-jardiland-en-passe-d-etre-repris-par-un-fonds-640612.php
Jardiland n’aura pas résisté à un deuxième printemps pourri. Alors que la saison durant laquelle se réalisent 60 % des ventes (de janvier à juin) avait été marquée par le gel il y a deux ans, l’an passé, le froid et la pluie incessante ont fait plonger l’activité du secteur des jardineries de 12 % au premier semestre et de 8 % sur l’ensemble de 2013. Des caprices météorologiques qui conduisent aujourd’hui Michel Conte, président du directoire et principal actionnaire de la chaîne de 200 magasins, à entrer en négociations exclusives avec le fonds L-GAM.
Selon le « JDD » qui a révélé l’information hier, ce véhicule d’investissement monté en 2013 par quatre associés, dont Yves Alexandre, ancien d’Investcorp, et financé, selon nos informations, par la famille princière du Lichtenstein, serait prêt à investir 40 millions d’euros pour la prise de contrôle de l’enseigne. L’opération, menée par la banque Edmond de Rothschild Corporate Finance, devrait aboutir d’ici à la fin du mois. A terme, il pourrait s’agir d’une prise de contrôle total.
Cela faisait déjà plusieurs années que les actionnaires de Jardiland recherchaient des partenaires. Si la mauvaise conjoncture a pesé sur les finances de la chaîne – qui se partage entre 80 points de vente intégrés et 120 franchisés pour un volume d’activité total de 800 millions d’euros en 2012 -, elle n’a cependant pas engendré de pertes d’exploitation.
Problématique financière
C’est en réalité la dette contractée en 2006 par Michel Conte, alors franchisé, pour racheter d’autres magasins affiliés et prendre le contrôle de la centrale d’achat qui pose problème, le montant des échéances augmentant à mesure que le remboursement s’effectue. Jardiland affiche aujourd’hui un endettement de 90 millions d’euros, un chiffre élevé compte tenu du chiffre d’affaires. C’est donc avant tout à une problématique financière que répond la reprise en cours.
Créé en 1982 et illustrant le succès du développement des grandes surfaces spécialisées dans les années 1980 et 1990, Jardiland a tenté une diversification dans la décoration, un marché lui-même en difficulté depuis plusieurs mois. L’enseigne a développé un site Internet actif, mais les ventes en ligne pèsent peu sur le marché des plantes et le secteur reste peu concurrencé par les cybermarchands. Le format de magasin, des grandes surfaces de plusieurs milliers de mètres carrés, a quant à lui peu évolué ces dernières années. Les principaux concurrents de Jardiland sont Truffaut, Botanic, Gamm Vert, qui réussit bien sur un format plus petit, ainsi que les rayons dédiés des grandes surfaces de bricolage : Castorama, Leroy Merlin, Bricomarché, etc.
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