Le Palais des congrès de Montréal dispose d’un emplacement géographique privilégié à offrir à l’ensemble de sa clientèle. Mais si le fait d’être situé au centre-ville est un net avantage vis-à-vis de la concurrence, cela représente aussi un défi d’envergure quant à l’empreinte écologique de l’immeuble et des activités qui y sont tenues. La rareté des espaces verts entraîne plusieurs effets négatifs, qu’on cherche à atténuer, notamment les îlots de chaleur urbains.
Parmi les objectifs qui ont mobilisé l’équipe du Palais en vue de la planification du verdissement de ses toitures depuis maintenant trois ans et qui ont été atteints, on note l’amélioration de la vue offerte par les toitures, la réduction des îlots de chaleur urbains, le désir de procurer aux occupants le sentiment d’être à la maison même en ville, l’offre d’un accès à des aliments locaux de qualité et, surtout, la réutilisation (le premier des 4 R) des espaces disponibles.
Avec un tel engagement des membres de l’équipe, une vision élargie est gage de succès ; la créativité doit remplacer les solutions uniques. Les technologies sont offertes, les possibilités sont intéressantes : il suffit souvent de travailler sur la bonne utilisation des connaissances acquises dans le contexte actuel.
Les toitures existantes imposent toutes des contraintes techniques d’utilisation, et celles du Palais des congrès n’y font pas exception. Il faut tenir compte de leurs particularités, dont la capacité portante, les accès, les matériaux qui entrent dans la composition des toitures, l’approvisionnement en eau, l’ensoleillement et la sécurité.
En 2011, avec la collaboration du Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM) et avec l’aide financière de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), le Palais des congrès a démontré son engagement envers l’environnement en réalisant le projet Culti-Vert. Cette réalisation a été un terreau d’apprentissage unique et l’occasion de vivre une expérience enrichissante.
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