” sans une réelle reprise en compte de nos partenaires Il n’y aura plus demain de journal JARDINERIES “
Journaliste de formation, j’ai créé mon journal JARDINERIES en octobre 1976 en lui donnant le sous-titre de “journal d’information du marché du jardin”. C’était dans les années folles de la révolution du commerce de détail et celles du passage des français à l’habitat péri-urbain avec jardin.
Dès le départ le journal JARDINERIES s’est positionné comme la revue de référence en son domaine, multipliant les initiatives utiles à tous les professionnels concernés d’une filière en totale restructuration. Il a fait découvrir et il a expliqué, détaillé et valorisé tout ce qui, en matière de distribution, s’inscrivait dans la bonne construction de l’univers jardin, avec un suivi très particulier du passage des garden-centers et des lisas à la jardinerie d’aujourd’hui. Et il a fait de même, bien sûr, pour expliquer l’offre manufacturée, souvent issue du monde agricole, en aidant et en appuyant nombre d’entreprises concernées à devenir les marques reconnues du Marché.
Toutes choses qui se sont concrétisées sous forme de dossiers suivis (le poids des jardineries, le poids des lisas, les Repères Produits, les Hors série 20, 25, 30 et 35 ans de marché du jardin) d’événements promotionnels (Graines d’Or, Jardinplus, Ecotrophées et Jard’innov) et dernièrement d’actions formation (voyages et conférences), faisant du journal JARDINERIES le véritable partenaire de son univers professionnel.
Toujours droit comme son J, notre journal a aussi traversé tête haute toutes les crises depuis 1991, certes sans réels profits d’exploitation, mais avec suffisamment de moyens pour avancer et apporter toujours plus à ses lecteurs et son Marché. Et si aujourd’hui nous nous trouvons en difficultés, ce n’est pas tant la crise qui nous touche directement mais les effets que celle-ci a sur nos partenaires, lecteurs et annonceurs, dont le moral, jusqu’alors au beau fixe, s’est trouvé rattrapé cette année par une crise climatique sans précédent.
Avec ce redressement judiciaire notre Entreprise se trouve en sauvegarde provisoire et n’a que quelques mois devant elle pour apporter la preuve que son devenir est viable. Alors autant le reconnaître tout de suite, sans une réelle reprise en compte de nos partenaires il n’y aura plus demain de journal JARDINERIES pour accompagner et valoriser le marché du jardin.
François LANGENDORFF – Président de sas GROUPE J
Source : http://www.jardineries.com/
Mobilisons-nous pour soutenir “Jardineries”
Chers collègues, amis du jardin
Nous sommes tous passionnés par le monde du jardin. Quel beau marché que celui du vivant, de la nature, l’aspiration à un espace de vie extérieur reposant, soigné, tout simplement meilleur…
Un marché dynamique comme le nôtre a besoin d’un ou plusieurs journaux indépendants, puissants, agitateurs d’idées. Malheureusement plusieurs ont déjà disparu.
Je vous remercie de considérer très sérieusement de soutenir le Groupe J, en cette période de crise. « Jardineries », que vous connaissez tous, leader dans son métier, est actuellement en plan de sauvegarde, conséquence probable de la mauvaise saison jardin cette année.
« Jardineries », au travers de ses collaborateurs et de la famille Langendorff, a toujours défendu l’intérêt de notre profession et la croissance de notre marché.
Le marché compte sur vous
XX – Un dirigeant – Fournisseur du monde du jardin
Note de la rédaction www.Jardinerie-Animalerie-Fleuriste.fr
Je m’associe à cet appel de mobilisation,
Notre secteur a besoin de tous les acteurs pour permettre à la filière de s’enrichir et d’innover. On ne peut pas s’exonérer de personnes de qualité jouant en permanence un rôle d’observateur, d’animateur et d’agitateur d’idées au profit de toute la communauté “Jardin”.
Pour ma part, je peux témoigner la formidable générosité de Valérie et de son équipe qui, avec bienveillance, ont su promouvoir mon activité complémentaire, originale et naissante.
Je ne peux qu’adresser à toute l’équipe et à ses dirigeants, mes sincères encouragements pour trouver des voies plus ensoleillées.
Luc NAROLLES – surligneur de Talents !
Une réponse
Nous avons besoin d’une presse professionnelle solide pour communiquer efficacement.
Nous avons déjà perdu l’Officiel en 2011 et les salons sont en crises (quel avenir pour le GAFA).
Les temps sont durs et les budgets sont maigres, mais quel avenir pour un marché sans presse pro ? N’attendons pas qu’il soit trop tard, soutenons Groupe J.