C’est la fin des haricots pour un paysagiste et sa femme qui volaient dans une jardinerie des Thilliers-en-Vexin dans l’Eure pour revendre sur Internet. Voici comment le pot aux roses a été découvert.
le mois de mai, le directeur d’une jardinerie constate plusieurs vols dans son magasin. À chaque fois, le mode opératoire est le même, bête comme choux. Le voleur longe le chemin, escalade le grillage et repart avec son butin. Au total, un bassin en plastique, deux fontaines, des pompes, des clapiers, plusieurs lapins vivants, des citronniers et deux statues ont été dérobés.
À la fin de l’été, alors qu’il surfe sur un site de vente entre particuliers, le directeur de l’établissement remarque des annonces avec des objets semblables à ceux volés. Marre d’être marron, il alerte immédiatement les gendarmes. C’est le début d’un travail de fourmi pour les hommes en bleu, une enquête minutieuse qui n’est pas faite pour des prunes. Grâce à leur contact avec le site Internet et l’opérateur, ils parviennent à obtenir l’adresse IP d’un ordinateur. Les gendarmes remontent ainsi jusqu’à un couple du canton de Gisors.
La perquisition à leur domicile permet de retrouver une partie des objets dans le jardin. L’homme reconnaît avoir commis les vols. Sa compagne avait pour mission de vendre les objets sur Internet.
LIMPARTIAL – Des faits qui se sont répétés durant plusieurs mois, avant que le directeur de la jardinerie ne repère des objets volés en vente sur le site du Bon Coin.
Entre les mois de mai et août de cette année, quatre vols ont été commis à la jardinerie Derly des Thilliers-en-Vexin. À chaque fois, le mode opératoire était le même. Le ou les individus longeaient le chemin, escaladaient le grillage et repartaient. Durant quatre mois, un bassin en plastique, deux fontaines, des pompes, des clapiers, six lapins vivants, cinq citronniers et deux statues sont ainsi sortis du commerce.
Un couple
À la fin de l’été, alors qu’il surfait sur le site Internet Le Bon Coin, le directeur de l’établissement remarque des annonces avec des objets semblables à ceux volés. Il en fait part immédiatement aux gendarmes de la Communauté de brigades de Gisors/Etrépagny. Ces derniers, grâce à une enquête menée auprès du site Internet et de l’opérateur, parviennent à obtenir l’adresse IP d’un ordinateur. Ils remontent ainsi jusqu’à un couple du canton de Gisors. Lui a 25 ans et exerce la profession de paysagiste et elle, est une employée de 27 ans.
Vols aggravés et recel
La perquisition à leur domicile permet de retrouver une partie des objets dans le jardin. L’homme reconnaît, avec un de ses amis de 29 ans, qui habite Vauréal (Val-d’Oise), avoir commis les vols. Sa compagne avait pour mission de vendre les objets sur Internet. Tous les trois seront convoqués le 18 mai 2015 devant le tribunal correctionnel d’Evreux pour vols aggravés et recel.