Lundi, à l’aube, la jardinerie de L’Isle-Jourdain, Gamm Vert, a évité un cambriolage, probablement à quelques minutes près. Ce matin-là, à 5 h 40, le centre opérationnel de la gendarmerie (COG) du Gers reçoit un appel d’un citoyen signalant un véhicule noir de forte cylindrée, chargé, conduit par des personnes paraissant cagoulées, puis parti en direction de Gimont. Une patrouille de gendarmerie part aussitôt. À 6 h 15, un autre appel signale deux véhicules de forte cylindrée ayant forcé le portail du magasin Gamm Vert de L’Isle-Jourdain.
La patrouille déjà engagée, assistée du peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) se rend immédiatement sur les lieux. Au bilan, le portail extérieur ainsi que le sas d’entrée ont été forcés, mais les malfaiteurs n’ont pas eu le temps de finir le méfait.
Devant le tribunal
À Gimont, l’affaire s’est achevée devant le tribunal. Entre avril et juillet 2012, de nombreux vols et tentatives de vols à la roulotte et de véhicules sont commis sur la ville. Les auteurs œuvraient toujours de la même manière : ils écartent la portière avant, parfois à l’aide d’un outil, la plient, tirent sur le loquet de verrouillage et ouvrent la portière. Malgré les investigations et les témoignages, les militaires n’arrivent pas à confondre les auteurs.
Il aura fallu attendre presque une année pour que l’affaire se débloque. En mai 2013, le recueil de nouveaux témoignages relance l’enquête. Les éléments rapportés permettent l’interpellation immédiate des principaux auteurs et l’identification de leurs complices. Auditionnés, ils reconnaissent leur participation à cinq vols à la roulotte, six tentatives de vol à la roulotte, deux tentatives de vol de véhicule, un vol de véhicule et sa destruction par incendie.
Deux auteurs majeurs ont été convoqués au tribunal d’Auch, pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité le 25 novembre dernier pour vols et tentatives de vols avec deux circonstances aggravantes. L’un d’eux, qui n’a pas accepté la décision, est renvoyé devant le tribunal correctionnel. L’autre écope de 10 mois de prison avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve de deux ans. Il devra travailler pour rembourser les victimes.
G. R.
Source : http://www.sudouest.fr/2013/12/04/deux-affaires-de-vols-elucidees-1248462-2399.php