Le métier de fleuriste fut longtemps exercé aux coins des rues, ou sur le marché éponyme à Vendôme, sur une charrette comme celles utilisées par les marchands de quatre saisons.
Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que des fleuristes s’installent dans de véritables magasins et deviennent progressivement des commerçants comme les autres. Il n’y a qu’à Montoire où l’on trouve une fleuriste référencée au début du XXe siècle, Mme Pilon.
En revanche, les jardiniers sont nombreux et exercent dans toutes les communes du Vendômois. Ils sont parfois attachés de façon permanente à un domaine et intégrés à la domesticité mais, la plupart du temps, ils sont entrepreneurs indépendants et interviennent ponctuellement à l’instar des paysagistes d’aujourd’hui.
Une autre profession intervient dans la gestion des espaces verts, il s’agit des horticulteurs. L’horticulteur est celui qui cultive au jardin et non au champ, réservé à l’agriculteur. De la graine à la plante ou l’arbre à maturité, il gère la culture de variétés d’ornement mais aussi de consommation.
Les botanistes du siècle précédent comme les différentes expositions, universelles entre autres, ont développé le goût des particuliers pour les essences rares ou exotiques et les « compétitions » de jardins se développent.
Les sociétés d’horticulture sont d’ailleurs fort nombreuses et regroupent des amateurs éclairés et passionnés. En ce début de siècle, la mode est à la grosse fleur, très dense ce qui explique peut-être la forte présence à Vendôme de fabricants de fleurs artificielles (et couronnes mortuaires). Leur production est sûre et durable !
Cor. NR : Sylvie Foisset
Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Loisirs/Patrimoine-tourisme/n/Contenus/Articles/2013/08/30/La-culture-n-est-pas-qu-alimentaire-1593745