« SANS COLLIER » propose une immersion inédite de plusieurs semaines dans l’un des plus grands refuges animaliers de France à Montpellier.
100 000 animaux de compagnie sont abandonnés chaque année en France. Délaissés, les chiens et chats les plus chanceux sont recueillis dans les 310 refuges de l’hexagone.
Dans le refuge de Montpellier, au minimum 400 chats et chiens et jusqu’à 700 en période estivale, sont en attente d’une seconde chance. Trouvés errants et amenés à la fourrière ou déposés au refuge par des maitres dans l’obligation de se séparer d’eux, tous se retrouvent ici soignés, nourris et aimés par une équipe de passionnés qui travaille sans concession pour leur trouver une nouvelle famille.
À l’approche de l’été, une période malheureusement marquée par de nombreux abandons d’animaux, soigneurs, animaliers, bénévoles et directrice au grand cœur font tout pour que plus jamais ces animaux soient sans collier.
Pour eux l’engagement au sein du Refuge est bien plus qu’un métier, c’est une vocation.
Jean-Luc Reichmann, lui-même propriétaire d’un labrador adopté dans un refuge, va raconter avec émotion le parcours d’animaux abandonnés parfois maltraités dans la quête de nouveaux maîtres. Au travers de ces histoires, vous découvrirez les parcours d’hommes et de femmes ayant décidé de dédier leur vie à la cause animale.
La promesse d’une seconde chance
Série documentaire, «Sans collier» propose une immersion de plusieurs semaines dans l’un des plus grands refuges de France, à Montpellier. Des moments riches en émotion qui permettent de découvrir le quotidien de ces laissés-pour-compte et des personnes qui consacrent leur vie à leur offrir une nouvelle existence.
Près de 100 000 animaux sont abandonnés chaque année en France et pris en charge dans les différents refuges de l’hexagone. Afin de suivre le quotidien de ces animaux, des soigneurs et des bénévoles qui prennent soin d’eux, BBC Studios France a proposé à TF1 de poser ses caméras dans l’un des plus grands refuges du pays, à Montpellier, où 300 chiens et chats sont en attente d’une nouvelle vie. «On a découvert un refuge exceptionnel, des gens dévoués qui ne comptent pas leurs heures et pour qui le bien-être animal est une vocation, raconte le producteur Lyes Boudechiche.
La période estivale est celle où les abandons sont les plus nombreux. C’est donc le moment que nous avons choisi pour aller poser nos caméras. Sans collier, précise-t-il, est un documentaire d’immersion. L’équipe de tournage a interféré le moins possible dans le travail du personnel du refuge. L’émission offre un florilège d’émotions car derrière chaque abandon se cache souvent une histoire humaine forte.» Pour raconter ces récits émouvants, Lyes Boudechiche a choisi de faire appel à Jean-Luc Reichmann. «Il a été très touché et concerné par notre demande parce qu’il a lui-même adopté un labrador dans un refuge à Ajaccio. C’est une cause qu’il connaît et défend depuis longtemps.»
Une histoire sans fin
Tout au long des épisodes de Sans collier, on passe du rire aux larmes. Chaque abandon et chaque adoption touchent profondément le personnel du refuge. Annie, la directrice, confie pourquoi elle a accepté d’ouvrir ses portes aux caméras : «Lorsque l’on nous a proposé de venir filmer dans notre refuge, j’ai tout de suite accepté. Nous n’avons rien à cacher. Il faut montrer aux gens les conséquences de ces abandons. C’était une manière de lancer un appel pour tous les refuges de France qui vivent la même chose que nous.
C’est une situation terrible mais peut-être que cette émission va permettre de faire adopter encore plus d’animaux.» Le personnel met tout en œuvre pour leur trouver un nouveau foyer avec une priorité pour les plus âgés qui souffrent d’autant plus de ces conditions de vie. «Notre priorité, poursuit Annie, c’est de les sauver. On n’a jamais fini, on est dans une histoire sans fin. Le plus dur est d’accueillir des animaux dans un état de désuétude totale parce que leur survie est incertaine. Nous avons la chance d’être épaulés par un réseau de vétérinaires exceptionnel et par des éducateurs qui nous aident à rééduquer certains animaux avant de les proposer à l’adoption.» «Le déclic que l’on attend chez les gens, ajoute Catherine, soigneuse au sein du refuge, n’est pas de faire adopter des animaux à ceux qui n’en veulent pas mais de diriger chez nous ceux qui auraient été tentés d’en acheter un dans un élevage ou en animalerie. Car, contrairement aux idées reçues, tout le monde peut trouver l’animal parfait en refuge.»