REPORTAGE – En cette veille du 1er Mai, attirés par de très beaux bouquets de muguet parfumé, nous vous emmenons à la rencontre d’Éric Chauvin, habitué à travailler avec les plus grandes maisons françaises de haute couture.
Au milieu des fleurs de saison très odorantes – le lilas, les roses de jardin, le freesia -, chez Éric Chauvin ça sent le printemps. Bien sûr la star, en cette veille de 1er mai, c’est le muguet, “magnifique, arrivé à terme et qui sent très bon”.
Non ! En fait la vraie star, c’est lui. Éric Chauvin s’est créé un nom dans l’Art floral français très haut de gamme. Il oeuvre pour des très grandes marques de haute couture et de joaillerie. Mais en toute humilité.
“C’est un peu ma particularité. Lorsque j’ai commencé dans la profession, j’ai beaucoup travaillé sur le sur-mesure”, confie notre artisan. “Je connaissais les intérieurs de mes clients et je faisais mes achats (et encore aujourd’hui) en fonction des besoins de mes clients”, poursuit-il.
Il participe, ou plutôt il crée des événements les plus fous. En un coup d’oeil, on reconnaît son style inimitable. “J’ai un style romantique et très jardin. J’essaie surtout de ne pas dénaturer, j’essaie de reproduire la nature. Lorsqu’un bouquet, dans un intérieur, n’a pas l’air trop composé, c’est fabuleux, le pari est gagné”, s’exclame Éric Chauvin.
Après un CAP et un Bac pro de fleuriste, il a appris son métier à l’école d’horticulture la Piverdière à Angers. Il sont une trentaine à travailler aujourd’hui dans ses trois boutiques franciliennes.
Mais Éric a toujours plein de projets dans la tête. À ses yeux, un fleuriste est avant tout un artisan de la nature. Mais il en il révèle toute leur splendeur.